Le monde des morts (pv: SamSock)

Anonymous
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Dim 16 Déc - 16:15
Le monde des morts était coloré en tout cas…
Des tombes de couleur partout ! Enfin si on pouvait appeler ça des tombes… C’était gluant et fluorescent. Diverses formes y régnaient, des tombes chaumières aux tombes palais en passant par les tombepis indiens…
En plus de quelques étrangers, les gelées s’y baladaient en toute liberté, et elles seules pouvaient accéder à leurs demeures. Enfin si on pouvait appeler cela des demeures… Disons des choses visqueuses parcourues de vaisseaux sanguins…
Cela vous coupait le souffle et en même temps… C’était bien glauque ! De la joie chez les morts ?
Puis le noir… Charon avait omis de dire que les mortels n’avaient pas le droit au regard sur le monde des morts. Il faut dire que Friedrich n’avait pas demandé non plus !
« SamSock, suis ma voix pour ne pas te perdre ! »
Avançant grâce à son instinct de soldat, il réussissait à éviter tous les obstacles… Enfin presque, il écrasa une gelée par inadvertance. Ses camarades furent… Mécontentes ! Elles se mirent à le pourchasser ce qui ne le ravit pas. En plus il ne pouvait pas les tuer car elles l’étaient déjà !
En dégommant quand-même quelques-unes sur son passage, il était frustré de leur manque de coopération.
« Mais vous allez crever oui ?! Bande d’abominations fluorescentes ! Battez-vous loyalement ou ne vous battez pas ! »
Courant toujours, il entendait les pas de SamSock à sa suite. Ils devaient certainement être loin de leur point de départ quand ils purent enfin respirer… Il semblait que le message de Friedrich les avait touchées et qu’elles avaient compris qu’il n’y avait aucun mal à lui faire car il n’avait pu n’en faire aucun.
« Vous êtes calmées mes petites ? Bon, je suis désolé d’avoir marché sur l’une de vous mais je n’y vois rien ! Donc regardez où vous allez quand vous rampez… C’est vrai que vous ne devez pas voir souvent des vivants mais quand-même… »
Une fois son sermon pratiqué, il crut bon de vérifier si son camarade était toujours présent.
« Tu es là SamSock ? On fait quoi maintenant ? Parce que là on est perdus je crois… »
Mais la solution était chez les gelées bien-sûr…


Dernière édition par Friedrich le Dim 23 Déc - 11:53, édité 1 fois
Anonymous
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Lun 17 Déc - 19:25
SamSock fit tous les efforts du monde pour cacher sa perplexité. L'Esquisse était un véritable patchwork de paysage. Des environnements biscornus tous plus bizarres les uns que les autres se succédaient avec une effroyable efficacité. Il eut un petit rictus nerveux. Décidément, quelle originalité ! Quel superbe mélange des genres ! Des tombes gélatineuses, sérieusement, il avait tout vu ! Immobile depuis qu'il était arrivé ici, le fleuriste détaillait méticuleusement les singulières stèles qui dodelinaient sur place. Il lui semblait qu'il percevait beaucoup mieux les détails, comme si sa vue s'était affinée. Tout était d'ailleurs différent depuis sa chute dans le tunnel, visuellement, mais aussi mentalement. Il se sentait plus fort, plus prêt, paré pour faire face à la folie. La voix de Friedrich le tira hors de ses pensées. Il était temps de se mettre en route.
Bizarrement, l'environnement s'était brutalement obscurcit, tellement qu'aucun contour n'était dicernable. "Privé du droit de vue sur le royaume des morts..." Dans ce cas, pourquoi le laisser accessible aux simples humains ? Encore un argument en faveur de la thèse qu'il soutenait comme quoi la folie d'ici ne tenait pas debout. Mais en même temps, c'était la raison de l'emploi du terme de folie... Il fut encore interrompu dans son cogito. Friedrich venait, par maladresse sans doute, d'écraser l'une des gelées présentes. Ses congénères, vexées, réagirent avec colère, poursuivant les deux intrus avec férocité. Samuel s'était mit à courir sans même changer d'attitude. C'était comme ça, et puis voila, l'Esquisse, les délires permanents... Il fallait bien sauver sa peau au milieu de tout ça. Cela n'avait rien d'épique, et c'était même pitoyable de devoir fuir face à des abominations pareilles, mais bon. Cependant, lorsqu'une de ces bestioles s'accrocha à la jambe du fleuriste, celui-ci vit rouge et d'un violent mouvement du pied, fracassa la gelée contre quelque chose de dur. Il ne savait pas ce que c'était, puisqu'il ne pouvait avoir conscience de son milieu, mais il supposa que cela devait être un mur où un genre de rocher. Pas question de se faire importuner plus que de raison ! Comme pour faire écho à son mépris, la petite fille fit volte-face et intima avec détermination le fait de vouloir être tranquille aux résidents du royaume des morts. Elle s'expliqua du mieux qu'elle put, se qui sembla apaiser les créatures, qui se remirent à dodeliner, leur semblant de visage maintenant animé d'émotions pacifiques. SamSock les dévisagea en masquant difficilement son dégoût, puis indiqua à Friedrich que tout allait bien, qu'ils pouvaient continuer.

Continuer... Oui mais où ?
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Dim 23 Déc - 13:31
Une idée folle avait germé dans l’esprit du soldat. Comme dans le film où il fallait suivre les araignées : il fallait suivre les gelées !
« Dites chères gelées ? Vous ne sauriez pas comment sortir d’ici ? »
Il sentit quelque-chose de gluant se glisser sous son postérieur. L’une des créatures l’avait hissé sur son dos. Sûrement qu’une autre l’avait fait avec SamSock.
« Merci, vous êtes si gentilles… Si seulement toutes les choses ici pouvaient être comme vous… »
Comme cette voix par exemple, cette voix horripilante qui n’avait apporté que de la souffrance sur son passage ! Il se vengerait oh oui ! Et ce jour-là elle s’en mordrait ses doigts immatériels foi de Friedrich !
La balade était agréable, il était amusant de se balader sur le dos de la chose. Mais il ne fallait pas oublier qu’ils étaient en terrain inconnu ! Peut-être même la base de l’ennemi…
Tout d’un coup les gelées se stoppèrent net.
« Nous sommes arrivés ? »
Malheureusement le pauvre se trompait. Car les viles créatures étaient vicieuses. Elles avaient seulement fait semblant d’obtempérer dans le but de mieux se venger. Il le comprit tout de suite et son instinct de guerrier se réveilla.
« Ah oui alors comme ça vous voulez faire de nous votre quatre heures vils amas d’ectoplasme ? Je m’en vais vous découper petits cubes apéritifs ! Bientôt vous regretterez de ne pas avoir capitulé sur le champ ! »
Sur-ce il dégaina son poignard d’émeraude et entreprit d’exécuter sa menace.
Malheureusement il avait oublié que ces monstres ne pouvaient pas mourir… Et il ne réussit qu’à les mettre encore plus en colère.
« Je crois que nous sommes dans le pétrin… Repli stratégique SamSock ! »
Il courut au loin derrière une tombe en espérant que son camarade le suivrait.
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Mer 26 Déc - 15:06
Le fleuriste suivait méticuleusement la scène des yeux. Il avait arqué un sourcil d'incrédulité en entendant Friedrich parler aux gelées, ce qui pour lui était inconcevable. Plutôt crever que de se fier à ses trucs sorti d'on-ne-sait-où. Il eut bien raison d'ailleurs, lorsqu'il entendit la gamine s'écrier que tout ceci n'était qu'un vaste piège. Tant mieux, il n'avait aucune envie de continuer à sentir le contact gluant et visqueux de ses créatures gélatineuses avec ses habits. Il courut donc, suivant la jeune fille en se fiant à son oreille puisqu'il était aveugle ici. Il avait perçu des bruits de batailles mais fasse à l'évidente invincibilité des gelées, il avait fallu s'en aller au plus vite. Seul un lance-flamme aurait pu avoir raison de ces êtres, et encore, Samuel n'en était pas sûr. De quoi pouvait-on être vraiment certains, d'ailleurs, dans ce monde fou dirigé par la Folie d'Esquisse ? De rien, assurément, mais il remit ces pensées à plus tard. Il continua donc de courir, en suivant le bruit des pas de la petite. Il ne sut pas derrière quoi ils étaient, mais il sentit qu'ils étaient cachés. Voila qui leur laissait quelques minutes pour trouver un moyen d'avancer pour se sortir de cet enfer. Cela promettait ! Avec des monstres pareils dans les environs et une cécité permanente ! Cependant ils n'avaient pas le choix, alors, activement, ils firent tourner leurs méninges.

-Tu crois que ces choses se mangent ? Ne put-il s'empêcher de demander.

Au point où ils en étaient, poser des questions pareilles n'était pas bien grave, bien que ça ne mène pas loin. Au pire, ils pouvaient toujours avancer au hasard, jusqu'à ce qu'ils trouvent la sortie...
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Jeu 27 Déc - 11:40
Manger hein ? Quelle bonne idée… Certes cela ne vaudrait sûrement pas la bonne Wurst nationale mais…
« À la graille ! »
Ni une ni deux notre Friedrich se jeta férocement sur les gelées pour leur arracher des bouts et les manger. Ca n’était pas si mauvais en tout cas… Un peu collant aux mains mais c’était comme des bonbons.
Malheureusement les morceaux repoussaient comme si on avait mis un engrais super accéléré sur ces machins increvables !
« Mais c’est pas possible ?! Pourquoi les morts ne peuvent-ils pas mourir ?! »
En fait… Tout était clair !
Les morts se sentaient seuls ! C’était pour cela qu’ils voulaient tuer les vivants. Pour avoir de la compagnie ! Car les vivants une fois morts devenaient des gelées qui agrandissaient la grande famille.
Ils allaient leur en donner de la compagnie ! Ils ne se feraient pas gélifier oh non ! Mais ils créeraient un petit jeu divertissant puis… S’esquiveraient en douceur…
Le soldat donna un coup de coudes complice à SalSock.
« Eh les gelées ça vous dit de jouer à cache-cache ? C’est Sammy et moi qui comptons pendant que vous vous cachez. Vous êtes prêtes ? 1, 2, 3… »
Les morts se prirent au jeu et se cachèrent, étouffant des gloussements derrière leurs cachettes quelquefois pas très discrètes… Même si il n’y voyait rien il pouvait les entendre. Mais il fit semblant de n’en trouver aucune.
« Oh dites-donc ! J’ai vraiment du mal à vous trouver ! Vous êtes très bien cachées ! »
Il continuait d’avancer, lançant ces petits cris aussi bien pour donner son signalement à son compagnon que pour distraire les gelées qui s’amusaient comme des petites folles.
Sa mais toucha un panneau en forme de flèche.
Friedrich suivit sa direction tout en faisant croire qu’il se perdait et ne trouvait vraiment pas les créatures.
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Jeu 27 Déc - 14:00
SamSock avançait, tranquillement. Il se promenait, avec sur le visage un large sourire. Il était détendu, apaisé. Il n'y a pas à dire, la marche à pied est excellente pour la santé. Il continuait d'avancer, sur une autre planète. Après le spectacle impressionnant d'une petite Friedrich vorace, les gelées étaient parties se cacher. C'était un jeu. Ah, cela semblait si gentil dans le fond ! Il se retint plusieurs fois de rire. Décidément, quel coup de bluff gigantesque. Cela le confortait bien à l'idée qu'il avait de l'Esquisse et de ses habitants: fous, bons pour l'asile, stupides dans leur comportement et désespérément naïf. Que croyaient ces créatures ? Que tuer des personnes leur apporterait une compagnie souhaitable ? N'avaient-elles jamais eu la maturité de se dire qu'une victime éliminée injustement ne voudrait jamais s'amuser avec elles ? Voila, c'était cela le terme que le fleuriste cherchait pour qualifier correctement l'Esquisse: immature, en quête de changement, perdue, incapable de trouver sa place. Les rôles s'étaient inversés, à force d'épreuves, Samuel avait compris. Ce n'était pas lui qui avait des problèmes, c'était ce monde. Lui était conscient de ça, lui le savait. Lui pensait. Avec Friedrich, ils finiraient sûrement par sortir d'ici. De toutes façons, maintenant tout était clair pour lui. C'était la réussite ou la mort. Évidemment, l'idée de terminer ses jours dans cette contrée infernale le révoltait, mais tout était bon pour servir d'engrais à sa volonté naissante: raison de plus pour ne pas échouer. C'était bon, il savait quoi faire. Abuser des pseudo-règles de cet univers et user de son esprit pour les retourner contre la Voix et la Folie. Être plus malin que ces deux entités qui étaient si fières de leur petite dictature d'enfant gâté. Aussi, pour l'instant, autant profiter de ce moment de calme pour trouver confortablement la sortie. La tactique de Friedrich marchait de plein pot et elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. SamSock n'avait rien à faire, à part la suivre gentiment en jetant des coups d’œil au hasard pour faire semblant qu'il cherchait. Mais soudain, il réalisa quelque chose, et eut comme un sursaut. Il s'adressa à la jeune fille avec une voix presque effrayée:

-Attends... Tu viens de m'appeler Sammy là ?
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Jeu 27 Déc - 15:08
Aïe… La boulette… Il s’oubliait dans ce corps de fillette ! Tellement pris dans le jeu de sa diversion qu’il en avait pris une attitude de gamine.
« Euh… Bien-sûr que non ! Une hallucination auditive sûrement… C’est qu’il y a de quoi devenir fou ici… Et puis tu dois être fatigué après toutes ces émotions. »
Friedrich continuait de faire la gamine joueuse auprès des gelées qui s’amusaient comme des folles. La compagnie semblait leur faire du bien. Tant mieux vous n’en seriez que plus vite sortis !
Suivant toujours la direction que lui avait indiquée la flèche il tomba à la renverse en se cognant contre une pierre. Son camarade fit de même.
Les gloussements des créatures résonnaient de partout.
« Tu entends, elles n’y voient que du feu… Commettre quelques maladresses pour mettre un ennemi en confiance est une stratégie très payante… »
Les stratégies de guerre… Le bon vieux temps…
Ça lui rappelait la fois où il avait gagné à la bataille navale contre son commandant lors d’une des longues soirées d’hiver, lorsque l’ennemi se tenait tranquille assez longtemps pour qu’on s’ennuie.
Tout d’un coup ta vision revint, vous étiez sortis ! Enfin !
« Courons vers la lumière SamSock ! Avant qu’elles ne se rendent compte que nous les avons bernées ! »
Anonymous
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Sam 29 Déc - 11:18
Samsock fit mine de ne pas tenir compte de la réponse de Friedrich. Une hallucination auditive, mais bien sûr... Non pas qu'il l'avait mal pris, ce nouveau surnom lui ayant fait plus de peur que de mal, mais disons plutôt qu'il fut alègrement surprit. Il s'appelait Samuel, Samuel Render Sock, fils d'Emilia et Sébastian Render Sock, mais on l'avait toujours appelé SamSock. Ce diminutif, au départ très mal porté, lui collait tellement à la peau qu'à la longue, il avait finit par s'y habituer. Aussi, invariablement, il avait finit par dire qu'il se nommait SamSock. Mais le jeune homme n'était pas dupe, et son véritable pseudonyme était toujours bien présent dans sa mémoire. Dès son arrivée dans l'Esquisse, les gens s'étaient mis à directement le qualifier de "SamSock", avec cet air ingénue qui cachait si bien l'ironie mordante de ce pays. Son nom, avec ses fleurs et ses habits, c'était tout ce qu'il lui restait. Il y tenait plus que tout. Son identité implacable devait être le fer de lance de sa lutte, aussi pas question que cette dernière soit tordue selon les désirs. C'était Samuel, SamSock ou rien. Surtout pas Sammy. Le fleuriste trouvait ça moche, inélégant, commun et dépourvu du moindre intérêt. C'était comme une insulte à la personne. C'était comme s'appeler Monique ou Gudule...
Soudain, alors que -une fois encore- il avait sombré dans l'univers brumeux de ses réflexions, il manqua de trébucher en cognant quelque chose de dur, et n'évita de perdre l'équilibre que grâce à son orgueil. Car oui, l'orgueil était aussi un moteur de l'existence de SamSock, c'était avec ça qu'il certifiait son assurance et sa détermination, et peut-être expliquait aussi son désir ardent de ne pas se faire appeler Sammy. Il reprit donc contenance et position pendant que Friedrich s'était étalée de tout son long sur le sol énigmatique du royaume des morts. Il n'eut pas le temps de s'enquir de son état que déjà l'enfant se relevait en affirmant que tout allait bien. En suivit un conseil stratégique de sa part, qui fit croire au fleuriste que tout cela était sans doute fait exprès. Quoique, quand on est aveugle... De ses yeux jaunes, il observa avec dédain les créatures gélatineuses qui étaient grossièrement camouflées derrière les tombes en poussant des gloussements idiots. Quelle classe... Quand soudain, il comprit. Il regarda ses mains puis palpa ses habits. Il voyait ! Il voyait ! Ils étaient sortis ! Bien loin de s'interroger sur le pourquoi du comment de la délimitation du royaume des morts qui lui semblait assez hasardeuse, SamSock prit ses jambes à son cou dès que Friedrich eut ouvert la bouche.

Un point pour lui. Il distançait la Folie.
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Folie d'Esquisse
Dim 30 Déc - 19:10

Un point pour lui. Il distançait la Folie.

On ne distance pas la Folie ; on croit pouvoir lui échapper. Et c'est ce qu'Elle cherche par dessus tout ; vous berner, et intervenir juste au moment où on la croyait loin.

Les chaussures de SamSock, jusque là somme toute assez normales, se mettent à bouger. Elles grandissent, grandissent, prennent des proportions énormes et sentent terriblement mauvais à cause de la longue marche entreprise par leur porteur.. Ainsi, le jeune homme se retrouve pieds-nus, face à face avec ses chaussures, qui lui lancent d'un air sournois :

« Tu as cru pouvoir nous exploiter plus longtemps ? BEN C'EST FINI. MEURS. VILAIN GARÇON. »

Celle de gauche se tourne ainsi vers Friedrich, prête à le distraire pendant que sa comparse exécute ses sombres desseins....

Dessinateurs, qu'allez-vous faire ?



Bon, cette fois, je vais tester un nouveau système. On imagine que vous voulez fuir sans plus attendre, parce que tant qu'à faire... Bref, le premier de vous qui répond pourra terminer son post par une tentative de fuite. Ainsi, je vous laisserai utiliser le système de dé, en bas du message, et sélectionner " S'échapper " en ne faisant qu'un lancer. À la suite, ma chère amie la Voix viendra vous dire si vous avez réussi ou non, sachant que l'une des possibilités est le saint-graal, c'est-à-dire la découverte d'un nouveau lieu. Enjoy ! ♪




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Dim 30 Déc - 19:25
« Saletés de chaussures ! Je m’en vais vous botter le train… »
Friedrich se jeta sur la chaussure qui en avait après lui et s’accrocha à son lacet.
Prenant ses ailes à son cou, il s’envola en tirant de toutes ses forces.
Avec sa trajectoire défaillante, il fit un tour des deux chaussures et forma un nœud bien complexe dont elles ne pourraient pas se départir.
« Allez viens SamSock, prends ma main ! »
Et il l’emmena en volant tentant de fuir.
Voix d'Esquisse
« Vous ne sortirez jamais d'ici. »
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http://esquisse.forumpro.fr
Voix d'Esquisse
Dim 30 Déc - 19:25
Le membre 'Friedrich' a effectué l'action suivante : Tenter sa chance...

'S'échapper' :
Le monde des morts (pv: SamSock) 1356037931-fuir-5
Anonymous
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Jeu 3 Jan - 9:35
Tout était flou. Abstrait. SamSock ne voyait plus rien. Rien.
Le monde s'était écroulé autour de lui au même moment où ses semelles avaient commencé à se transformer en ces espèces abominations qu'il ne saurait qualifier. L'Esquisse lui avait presque tout prit. Ses amis, sa vie, son quotidien, son monde, et même sa couleur de cheveux ! Et là, non contente de le faire constamment vaciller au bord du gouffre de la folie, voilà qu'elle se mettait à retourner ses propres chaussures contre lui ? Pour leur faire dire une phrase qui donna la nausée au fleuriste tellement elle était stupide et dénuée de sens ? "Exploiter, Exploiter..." Ces objets n'ont pas d'âme. Ils ont été fabriqués dans ce seul but d'être utile et n'avaient aucune raison de s'en plaindre. Tout d'abord parce qu'ils n'avaient absolument aucune conscience, en qu'ensuite, si personne ne les utilisait, ces vêtements ne serviraient plus à rien. La Voix lui volait son identité, bout par bout, d'abord souvenir par souvenir, désormais habit par habit. Quelle perversité ! Quelle horreur et quelle décadence ! Si jamais il pouvait la toucher il l'écraserait au sol pour la frapper, la frapper, la frapper, la frapper et la frapper encore, ah, la misérable...
Mais pour le moment, toutes ces pensées acerbes (quoique véridiques et parfaitement justifiées) ne purent se manifester au sein de l'esprit du jeune homme.
Il était trop atterré pour ça, trop choqué par la bêtise de cette Voix qui pourtant était si puissante, trop dégoûté par ce qu'il venait de se passer. Peut-être que cette-dernière représentait l'erreur humaine à elle seule, ce qui pouvait expliquer beaucoup de choses. Et si cet endroit était l'enfer ? Un cauchemar permanent destiné à châtié les non-méritants par le biais de tortures malfaisantes et terriblement sadiques car dénuées d'intérêt ? Le plus grand danger de l'humanité, c'était l'ennui, il le savait. C'était l'ennui qui faisait que les gens regardaient des émissions pathétiques, reluquaient des personnalités à la vie minables et discutaient de sujets futiles à longueur de journée. L'ennui était terrible, car il faisait perdre des quantités astronomiques de temps. Il enrayait tout. Il lui revint un proverbe, à qui il ne saurait donner un auteur... "Pour tuer un homme, ne faites rien. L’absence est la pire des tortures." C'était vrai dans une certaine mesure. Si l'on vous maintenait en vie mais que rien ne meublait cette-dernière, vous risquez à tout moment de devenir schizophrène et de vous frapper la tête contre les murs.
Qu'avait-il cru, ce pauvre Samuel ? Qu'il allait résister aisément à la Voix parce qu'il était conscient ? Grave erreur ! Cette Voix, elle, en plus d'être complètement folle (ce qui la rendait dénuée de scrupule et surtout impossible à raisonner), avait le pouvoir. Elle faisait ce qu'elle voulait, elle était invincible, intouchable. Et elle se ferait un plaisir de pulvériser quiconque serait trop intelligent pour ne pas convenir à son petit univers enfantin, pouilleux et ringard. C'était terrible cette injustice ! Un combat contre le gamin qui a le comportement le plus lamentable de l'univers et la puissance la plus illimitée ! Le fleuriste ne put retenir un soupir...

Soudain, il reprit contact avec la réalité, quand ses pieds (ses chaussettes) touchèrent le sol.Il grogna et se frotta les yeux. A côté de lui, il y avait Friedrich.
A quoi pensait-elle, elle ?
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