[Grand-Place de la Ville] EVENT 01 ▬ L'ennui s'achève par le berceau de la vie et la mort.

Anna
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Anna
Dim 14 Oct - 16:51

Event O1 - Troisième acte.


Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie.

Les objets fusaient de partout, le ciel était devenu d'autant plus sombre. Les maisons emboîtées bougeaient, se détruisaient pour en reformer d'autres sous nos pas. Les pavés volaient, et des liquides brûlants giclaient sur les visage, aveuglaient, détruisaient. J'étais aussi perdue que la dernière fois. Je tendais un bras en avant, comme si je tentais d'attraper quelque chose... La sortie, par exemple. Sortir d'ici, le temps que ça se calme !

Crrrac.

Un énorme objet avait percuté mon bras tendu, et l'avait littéralement broyé dans un craquement sinistre. Je poussai alors un râle de douleur, mon bras valide tenant son jumeau inerte, et tombai à genoux, les yeux levés vers le ciel. Pourquoi, Esquisse ? Pourquoi ? Qu'avions-nous fait pour que cela arrive ? Oui, comme la dernière fois. C'était la même question qui revenait.

Splatch.

Qu'est-ce que c'était que... Du sang ?! Du sang partout, des flaques qui s'étendaient sur mes vêtements, sur mon corps, dans mes cheveux et sur mon visage. Dans ma bouche aussi, je sentais son goût si particulier, si métallique. Je tournai la tête. Et là, je la vis. Cette petite fille, empalée sur une gigantesque corne d'ivoire, souillée par son propre sang, ses cheveux et ses vêtements flottant comme un drapeau noir. Je me relevai, griffée par les divers objets qui passaient, le regard fixé sur ce macchabée. Elle était si jeune... Non, c'était impossible ! Et pourtant, cette voix étrange nous l'avait bien dit, à tous. C'était la réalité. Aussi cruelle que celle de notre monde d'origine, voire bien plus. Cette contrée où tout s'emboîte et où tout n'est que désordre. Où la raison n'a pas sa place.

Alors pourquoi je reste là ? Pourquoi suis-je encore là, à observer le cadavre d'une fillette ? C'était la troisième fois de toute ma vie que je voyais quelqu'un mourir. Je souris, me rendant compte que cette pensée trônait toujours en mon esprit : Tout va pour le mieux. Après tout, j'aurais pu mourir, moi aussi.


Spoiler:


#B0CC99 ou #667f53

Fansong Striky x Anna par Striky herself **





Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Dim 14 Oct - 19:19
Eelis s'envole dans tous les sens, se prend un mur, un canette. Ensuite il tombe pas loin du cadavre de Mo, mais pas à côté d'Anna. Il se relève, tremble, et glisses violemment sans parvenir à se relever. Il a la peau assez pâle parce qu'il a perdu pas mal de sens, et est recouvert de sang. 8D


Et si tout s'achève.. je veux être aux premières loges. Je veux pouvoir observer le sang qui coule, le désespoir qui ricane, et le soleil qui disparait. Je veux que tu pleures encore et encore. Implore-moi, supplie-moi à genoux ! Je suis sur la rive, tu te noies encore, mais tu auras beau crier je te regarderai, impassible.
Parce que je suis ta déchéance.

Tout vole, s'effondre. Tu sens que tout monte, descend, et remonte ! Non, tu ne vois plus rien d'autre que ces éclairs saillants. Tu sais qu'on te heurte de toute part, et que des pointes s'enfoncent dans tes membres. Et pourtant, tu ne regrettes pas d'être ici. Tu ne veux plus y revenir. Jamais. Plutôt mourir que de me regarder. Rêve encore, Eelis. Jusqu'à être dévoré par l'Esquisse.

Ton dos, déjà amoché, se plaque violemment contre un mur. Mais encore et toujours, tu souris. Si tu as mal, si tu es à l'aube de la mort, ça veut dire que c'est la réalité. Ça veut dire que ça ne reviendra pas comme avant. Ça veut dire que tu es libre. À jamais. Ici plus personne ne te dira rien. Parce qu'on ne "sait" rien. Une canette de Fanta ailée fonce violemment dans ta jambe. C'est douloureux, terriblement. Tu glisses, tombes à terre, vois du sang partout. Cette fille qui git les yeux fermés, qui c'est ? Mo.... Mo, oui, tu la connais déjà. Tu savais bien qu'elle allait mourir. Elle n'avait qu'à pas être faible.

Elle n'avait qu'à pas être comme toi.

Que faire, maintenant ? C'est drôle, en 20 ans tu ne t'es jamais posé la question. Alors que ça paraît vital, désormais... Avoir un but. Quelque chose. Ne pas moisir ici ! Ne pas être condamné à l'inaction ! Lever les bras, lever la tête, et les jambes ! Montrer au monde entier qu'on est debout, encore, et qu'on a survécu. Tout tremblant, Eelis, tu te redresses. Le sang coule, partout, et tu as horriblement mal. Tu as mal, mais tu veux être là. Encore et encore. C'est fini. Il ne faut plus regarder en arrière. Ce qu'on pourrait avoir, ce qu'on n'a plus. Rien ne compte, il faut juste être ! Se relever, tous les jours. Toutes les secondes.

Jusqu'à ce que le chemin s'arrête. Tu glisses sur la marre de sang en voulant marcher, heurtes le sol. Le rouge te recouvre le visage, les vêtements, le coeur. Le tiens, le sien, lequel ? Tu veux te relever, sortir de cet enfer, aller de l'avant.


Mais ta jambe droite ne répond plus.
Tu es cloué au sol, incappable d'aller plus loin. Obligé de rester ici, en face de ce cadavre blême.
Forcé de contempler à quel point l'Esquisse est réelle.




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Test:

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Dim 14 Oct - 20:48




L'ENNUI S’ACHÈVE PAR LE BERCEAU DE LA VIE ET LA MORT

Pendant un moment, je fixai la jeune femme aux cheveux d'ébènes. L'instant d'après, je m'envolai brusquement. Ma main sur son épaule s'agrippa à un pan de son haut, vainement avant que je ne quitte complètement terre. La sensation nouvelle, est, d'abord, curieuse et agréable. Mais ensuite, quelque chose me frôla, puis autre chose me bouscula. Et bientôt, de toute part, des objets semblaient m'attaquer. Je serrai les dents. La douleur s’insufflait en moi, s'intensifia et finalement, posséda complètement chaque infime parcelle de mon être. Soudainement, les vents tournèrent, je changeai de direction avec eux. Toujours dans les airs, je me roulai en boule. J'en avais assez. Assez de ce monde. Je voulus crier mais aucun son ne sortit de ma gorge, rien ne franchit la barrière de ma bouche. Je souffrais atrocement. Je plaquai mes mains sur ma tête, crispai mes doigts dans mes cheveux, serrai les dents, plantai mes ongles au plus profond de mon cuir-chevelu et ramenai mes jambes contre ma poitrine. Un bourdonnement parvint à mes oreilles et sembla vouloir me rendre sourde. Assez, assez, assez ! Je fermai les yeux et finalement, je mis à hurler, me redressant brusquement, raide, droite mais aussi toujours suspendue dans les airs. Je sentis mes cheveux tournoyaient et changeaient de place sous mes doigts. J'entendis une voix lointaine m’appelait. Je rouvris mes yeux. Une jeune fille m'appelle. Elle pleure. Je tendis ma main inconsciemment dans sa direction mais un objet me heurta violemment au poignet. Et soudain, je tombai. Une longue chute qui rompit le contact visuel. Qui était cette fille ? Je ne le savais pas ... Je me rendis brusquement compte que mon apparence avaient changé. Je portai un masque à gaz qui recouvrait ma bouche, un casque audio me recouvrait les oreilles et mes cheveux étaient devenus bruns foncés, attachés en deux couettes. Pourquoi ce changement soudain ? Je n'en avais pas la moindre idée ... Les objets continuèrent de me heurtaient, rendant ma chute douloureuse avant que finalement, je ne tombai le sol, de façon assez violente, il fallait bien l'avouer. J'inspirai, j'expirai ... Et je fermai les yeux, face à mon mur mental. Je voyais le reflet de moi-même. Et soudain, quelqu'un se saisit de moi. Une copie conforme. Bleue ... Elle me regarda, me sourit et enleva doucement mon casque. Elle eut un rire cristallin. Et je l'entendis murmurer quelque chose. Puis le noir complet ... Quand je repris conscience, sur le sol, rien n'avait changé. Je me redressai. Rien n'avait changé du tout. J'avais eu quelques secondes d'inattention ... Puis je vis mes cheveux ... Bleus ... Et un sourire mauvais se fendit sur mon visage malgré la panique ambiante.

    « ... Nous allons bien nous amuser ... Neoko. »




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Dim 14 Oct - 21:27
Ayame était par terre à demander de l'aide. Cela dura plusieurs minutes, qui furent totalement vaines. Et soudain, une jeune fille vint la voir pour l'aider. C'est alors qu'elle réalisa que cela ne servait à rien de paniquer de la sorte. Tout le monde était dans une mauvaise posture, alors pourquoi ne pensait-elle qu'à sa propre personne ?

« Est-ce ... Est-ce que ça va ... ça va aller ? » balbutia la jeune fille à ses côtés. « Est-ce que ... je peux ... faire quelque chose ... ? »

Le ciel s'obscurcit jusqu'à en devenir noir. Ayame n'eut pas le temps de répondre à son interlocutrice. Elle se sentit d'ailleurs idiote de ne pas pouvoir parler ou au moins remercier cette dernière. Comme si la gravité s'était mise en grève, elle se mit à flotter dans les airs. Tout s'anima autour d'elle, et tout se jeta sur elle. Elle réceptionna les coups sans broncher, bien qu'ayant très mal. Elle ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait.

Ayame retomba lourdement sur le sol dans un flot de sang. D'un seul coup, elle sentit des lames aiguisées trancher son corps de toute part. Elle eut envie de hurler de désespoir et de souffrance, mais la douleur la paralysait. Elle n'était pas morte, heureusement pour elle. Seulement, elle n'eut pas le temps de réaliser sa chance car elle s'évanouit. Ses cheveux reposaient sur un oreiller de sang qui s'étala autour d'elle. Oui, elle était en vie et en un seul morceau, quoiqu'un peu amochée.

Lorsqu'elle reprit conscience le lendemain, le paysage était dévasté. C'était assez ... effroyable. La jeune fille s'examina elle-même. De multiples coupures, dont deux assez majeures qui allaient certainement laisser de belles cicatrices sur sa joue et son bras gauche. Mais ça n'avait aucune importance, le fait d'être en vie était réconfortant. Mais allait-elle le rester encore longtemps ?

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Lun 15 Oct - 20:30
Elle ne s'y attendait pas. Lorsque la Voix avait retenti, elle avait déjà du résister a l'envie pressante de se pincer violemment le bras ou la joue, histoire de se réveiller de ce foutu cauchemar. Et puis, lorsque tous les tentacules géants étaient sortis de nul part, son coeur avait commencé a rater quelques battements. Elle avait bien dit qu'elle ne ferait jamais confiance a l'Esquisse. Et aujourd'hui, elle constatait douloureusement qu'elle avait raison : ce monde n'était pas si inoffensif qu'il ne le faisait paraître. L'adolescente aux cheveux verts se débrouilla pour faire lâcher prise au tentacule qu'elle mordait, qui se retira. Elle accepta les remerciements de la fille d'un bref mouvement de tête, et s'apprêtait a venir en aide aux autres, lorsque le liquide chaud qui coulait sur son menton, et l'inquiétude de la fille aux cheveux verts lui rappelèrent lui dure réalité. Le corps humain avait ses limites, et elle le constatait de par ses doigts blancs tachés de rouge clair.

- Je...je vais bien.

Mais, son murmure déjà bien faible s'éteignit rapidement lorsqu'une vague de sang les aspergèrent toutes deux. Horrifiée, Tamago se retourna, pour découvrir a l'opposé de la place le corps frêle de Mo, la fillette, empalé sur la corne d'ivoire d'un éléphant. Les yeux grands ouverts, elle accusa le choc. Mo, la petite Mo. Si gentille, si douce. Elle qui recherchait désespérément son Zefa.

- Non, Mo!! Noooonnnnnnnn!

Son cri s'évanouit parmi ceux de la foule présente, et des cris bestiaux des animaux autour d'eux. L'homme blond valsait contre les murs, Mo ne bougeait plus du'n pouce, la fille aux cheveux verts énergique tenait son bras plié dans un angle bizarre, et d'autres encore se traînaient au sol. Et elle, sa tête tourna de plus en plus vite, jusqu’à ce que la morsure aiguë d'un lapin rose armé d'une pelle ne finisse par l'achever. Elle sombra dans l'inconscience.

Le lendemain, lorsqu'elle se réveilla, tout n'était plus que Rouge. Rouge le sol a ses pieds, Rouge le ciel au-dessus de leurs têtes, Rouge leurs corps tremblants. Osant a peine respirer, elle voulut se lever, pour tenter d'aider les survivants, lorsqu'elle comprit immédiatement que quelque chose n'allait pas. Et pour cause, elle venait de poser ses pattes au sol pour se lever. Son coeur partit dans une course endiablée, tandis que ses grandes pupilles rouges, rondes comme des billes, contemplait désormais son corps animal, ridiculement petit et inutile. Tamago Aoi n’existait plus que par cette créature.

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Mar 16 Oct - 3:34

Elle allait bien. Soulagement, tu ne l'avais après tout pas frappée. C'était probablement le stresse qui avait déclenché ce saignement de nez, avec tout ce qui se passait, ce ne devait être que ça. Tu détournas ton attention alors vers les autres prisonniers des tentacules, t’apprétant à les secourir. Oui bon... on sait tous que ce n'est pas trop ton genre d'aider les autres, mais ceci était un cas exceptionnel. Qui sait ce que cette pieuvre s’apprêtait à faire avec ses prises? Elle avait peut-être faim hein... Et tu ne voulais pas avoir de mort sur la conscience voilà.

Cependant, tu n'eus le temps de rien faire. Alors que tu t’apprêtais à courir au secourt des autres, tu te fis arrêter par le temps qui se changea d'un coup. Tes pieds quittèrent rapidement le sol et le vent te bousculait dans tous les sens. Tu n'entendais rien, que le cris du vent qui semblait se jouer de toi. Tu culbutais dans les airs, criant, plus de rage que de peur (maintenant que tu avais entendue sa voix, tu savais que c'était elle, que ce n'était pas qu'une simple coïncidence). Tu culbutais, te frappant à plusieurs objets qui se déplaçaient en furie dans ce cyclone, tu te sentais presque comme une balle de pingpong à force de rentrer en collision avec plein de surfaces différentes, tu planais, tournoyais, culbutais, n’apercevant que de brèves images comme dans un film en accéléré. Puis Mo. Non... Cet image te resta gravé au cerveau. Si bien que cette partie du film sembla se dérouler au ralentie. Cette petite Mo que tu avais croisée dans les ruelles, cette petite Mo que tu avais tenté d'aider... Étendue au milieux des débris, au milieu d'une mare de sang, un énorme pieu lui traversant le corps. Puis ton cœur sembla s'arrêter, ton visage se tordit dans une grimace de tristesse, expression que tu n'avais affiché jusque là qu'un seule fois dans ta vie, ton regard se mit à bruler, bien qu'aucune larmes n'en coulaient tu ne la connaissait que très peu certes, mais cette gamine, tu l'aimais bien et puis.. et puis merde, ce n'était qu'une gamine, pourquoi elle? Un second crie de rage s’échappa de toi alors que le vent semblait s'accélérer autour de toi puis Mo... ce fut la dernière image que tu vis après cette immense liane qui te frappa de plein fouet. Après, ce fut le noir complet.





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Mar 16 Oct - 12:11


Elle n’eut pas le temps de comprendre. Tout se passa trop vite, comme si son esprit avait cessé de fonctionner.. Comme si son cerveau ne pouvait pas capter tout ce qu’il se passait. Le temps se changea d’un coup, alors même qu’elle avait prit la décision de ne pas rester là. Et puis, le néant. Elle se sentit juste bousculer dans tous les sens, des objets entrant en collision avec elle, la broyant, la faisant hurler sans qu’aucun son ne puisse sortir. La douleur, le bruit d’un os qui cède et la chute, violente. Mirage perdit connaissance. Juste quelques minutes. Juste quelques minutes où du sang s’échappa de derrière son crâne avant que ses yeux ne s’ouvrent à nouveau. Avant qu’un nouveau cauchemar commence, alors que sa main droite semblait solidement attachée à quelque chose. Quelque chose de chaud, d’agréable presque mais qui ne présageait rien de bon.. Ses doigts ne répondaient plus.. Douloureusement, elle bascula la tête vers la droite et se redressa violemment.

« Mi.. Miranda.. » souffla-t-elle, alors qu’elle comprit d’où lui venait cette sensation de chaleur. Oh, elles ne faisaient plus qu’une, c’était évident maintenant.. Là où aurait dû se trouver une main, il n’y avait qu’un prolongement de bras donnant naissance à une jeune femme en tout point similaire à Mirage.. Presque en tout point similaire. Si Mirage avait des cheveux bruns foncés, la jeune femme les avait blancs. Si Mirage avait les yeux d’un brun rougeâtre, la jeune femme les avait bleus.. Et Mirage comprenait, alors que sa siamoise était encore dans les vapes. Il ne pouvait s’agir que d’elle.. De sa main valide, elle secoua sa nouvelle moitié violemment, jusqu’à entendre de sa bouche un grommellement. Miranda ouvrit les yeux, la tête tournée vers le corps sans vie d’une fillette, la main droite baignant dans une marre de sang. Miranda hurla. Miranda pleura. Et Mirage la prit contre elle.. « Ca va aller, Miranda.. Je te protégerais.. »

« Qu’est ce.. Pourquoi je.. Je peux te voir ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?! » Mirage lui expliqua le plus calmement possible, tout en caressant les cheveux de cette personnalité matérialisée qu’elle avait tant détesté. Elles devaient être soudées, maintenant. Elles n’avaient plus le choix..









En résumé:

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Mar 16 Oct - 22:22
Merde...
Je te l'avais dit ! Je suis fou ! FOU !


Quand je me suis réveillé ce matin, j'étais fatigué ! Tellement fatigué ! Je n'ai pas beaucoup dormi il faut dire... C'était ma faute.

Mais bon, je ne pouvais pas trop me plaindre non plus, la journée précédente s'était plutôt bien passée pour moi ! Mis à part que je trouve cet endroit bizarre... Ce n'était pas aussi grave avant ! Je crois que je délire complètement, mais bon...

Je m'ennuyais ferme, alors j'ai commencé à visité. Parce que lorsqu'on ne connaît pas, le mieux c'est toujours de jouer les touristes. Enfin, je crois.

Bref, mes pas m'ont amené à une sorte de... Ville... Mais les bâtiments étaient si bizarres ! Je n'avais jamais vu de telles choses avant...
De plus, j'étais - comme un idiot - allé sur une place bourrée de monde. De plus, les sons et les odeurs m'agressaient. Vraiment, je n'avais pas l'habitude de la foule...

Mais pas longtemps après ça, une voix sortie de nulle part se mit à parler, tandis qu'un affreux monstre m'amenait au centre de la place. Oh, non ! Encore ! Encore et encore ! Je n'en pouvais plus... Etais-je éternellement condamné à subir les vices de mon esprit malade .. ?

C'est là qu'une douleur incroyable me submergea, et que je manquais de m'évanouir. La voix reprit son discours que je n'écoutais plus, et, quelques instants après, je bougeai dans tous les sens, percutai des choses, hurlai à plein poumon.
Je sentais le sang couler de ma joue, même si je ne voyais plus rien, dans ce capharnaüm de choses volantes et non identifiable.

Lorsque tout redevint enfin normal, je portai la main à mon visage, me rendant alors compte que ma joue droite était... Trouée. Et cela faisait un sacré mal de chien, j'arrivai tout juste à ouvrir la bouche...

C'est alors que je le vis. Lui, que j'avais déjà vu si souvent ! Qui me parlait avec tant de gentillesse et de compréhension... Je sentais la joie m'envahir, en cette journée plutôt ennuyeuse, et je piquais un sprint vers lui en agitant les bras au dessus de ma tête, afin qu'il me voit. Parce que oui, il avait tendance à être tête en l'air, et au contraire de moi qui voyait tout, lui ne remarquait jamais rien. Même pas moi...

Je m'étais assez approché de lui pour confirmer mes attentes, c'était lui, il était là ! Comme avant !
Je n'ai jamais su son nom, alors je n'ai pas pu l'appeler, alors je me suis contenté de l'enlacer en lançant :

" Ca faisait longtemps ! Content de te revoir ! " dis-je, mon visage dégoulinant de sang, un grand sourire aux lèvres. On voyait même mes dents à travers ma joue. Je devais avoir l'air d'un fou - mais peut-être était-ce la vérité au final.


Spoiler:

PS : Désolée d'avoir dépassé d'une dizaine de lignes, mais je pouvais pas résumé tout le début en seulement vingt lignes D8.
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Mer 17 Oct - 15:42

Bref, c'était un jour tranquille.
Il ne faisait certes pas très beau - ciel un peu noir, très gris, légèrement beaucoup maussade -, le peuple n'était certes pas très attentif - des cris, du sang, des larmes - mais un jour dans lequel le grand Dieu Truite était là ne pouvait qu'être extêmement agréable ! Juste qu'on ne se rendait pas forcément compte de la chance inouie qui nous frappait. Du privilège exceptionnel que nous avions d'être en compagnie d'une divinité suprême, source de toute l'intelligence et la grâce de ce monde.

Parce que c'est bête. Tout serait allé tellement mieux si, au lieu de voir les choses qui s'envolaient, les gens qui souffraient, les objets qui devenaient aussi fou que le ciel, on avait vu à quel point c'était génial. L'Homme ne rêvait-il pas, depuis le commencement des temps, et voler aussi librement qu'un oiseau ? C'était devenu possible en un instant ! Les adolescents ne rêvaient-ils pas de s'immerger dans une réalité qui leur ferait oublier tous les soucis réels ? C'était devenu possible aussi ! Même ces ermites retirés qui n'aimaient rien d'autres que leur FPS, ils devaient être super contents, car ce jeu-là était tellement bien foutu qu'il y avait les sensations réelles intégrées ! Et au final c'était parfait, non ? Certes le sang c'est crade, mais pour le plus grand bonheur de tout le monde plein de vêtements propres - ou non - se balladaient dans les airs !

Ambros, lui, trouvait ça très chouette. Pourquoi ? Parce que c'était divin ! Il croyait que la situation était due au Grand Dieu qui, énervé devant l'insolence de ses sujets, leur faisait une petite démonstration de ses incroyables pouvoirs. Le jeune homme savait depuis longtemps que Maximilian était génial, alors il profitait juste. Écartant les bras comme un oiseau, jouant à éviter les obstacles, se moquant des dessinateurs qui s'empalaient, se faisaient projeter contre un mur, ou perdaient un membre ! Très fort, il applaudissait son idôle. Tellement qu'il ne vit pas arriver l'Iphone 5 en colère - et surtout mesurant 1m50 - et ses congénères 2 et 3, bavant des pixels tant ils étaient affamés. Lentement, les ennemis s'étaient approchés, et en un coup ils foncèrent sur Ambros, qui par le miracle du dieu truite ne fut qu'écrasé. Ce dernier tomba, s'écrasa, et surtout ne prit pas le temps de lire la douleur dans les yeux des autres. La tête qui tourne, une nausée envahissante, sans doute des bleus partout, mais cette démonstration valait le coup. « Bravo Maître ! » cria-t-il vers le ciel. (après tout, ce dernier n'était que le reflet de son âme pure et précieuse)

Pas le temps cependant d'aller à sa rencontre, pour reprendre le discours là où il s'en était arrêté. Une forme non identifiée se jeta sur le jeune homme, le renversant presque, et lui lança sur un ton guilleret : « Ça faisait longtemps ! Content de te revoir ! » Berk. Et en plus il saignait, comment se présenter à Maximilian dans cette tenue ? Plus sérieusement.. qui était-ce ? Un émissaire divin envoyé par le Grand Dieu Truite ? Une ancienne connaissance de quartier ? Le Dieu en personne ? Au cas où ce serait effectivement une connaissance, mieux valait dans ce cas être content.

« Oui c'est vrai ! Comment ça va ? »

Ambros se dégaga un peu, et vit un visage totalement inconnu. Il s'en souviendrait, du moins, s'il avait croisé un type à la joue trouée. Ou peut-être était-ce un déguisement pour halloween ?

Très réussi dans ce cas.
Bref, c'était le paradis.

Ambros, applaudis.



Alors en gros, Ambros s'amuse comme un petit fou pendant la tempête, même s'il se fait écraser par des Iphones. Il retombe ensuite au sol, où Dementia vient lui parler, et auquel il répond. x3
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Mer 17 Oct - 19:04
Quand Andrea se réveilla, il remarqua que quelque chose clochait. Choc. Il tâta brièvement son torse, avant de se rendre à l'évidence. Il avait des …

Il essaya de se remémorer la scène. Des éclairs bleus assortis à des nuages orageux. Une tornade. Oui, il commençait à se souvenir. Une tornade … mais qu'es que cela avait à voir avec son problème ? Que lui était t' il arrivé dedans ? Des objets, oui. Des objets qui fusionnaient entre eux. C'était ça la solution. Il le savait. Mais il ne pouvait pas avoir fusionné avec une femme. Non, sinon il aurait d'autres attribues lui appartenant. Pris d'un élan de panique, il se leva précipitamment et chercha un miroir. Heureusement, après un examen minutieux, il remarqua que ça n'avait pas l'air d’être le cas. Andrea n'avait plus le corps d'un homme, mais celui d'une femme. Ses épaules n'étaient plus aussi carrés. Il était légèrement plus maigre. Et puis il commençait à avoir sérieusement mal au ventre. Mais genre très mal. Heureusement, au premier coup d' œil. Ces changements étaient impossibles à voir. C'était la faute à ce jeu télévisé. Télévisé ? Non. Aucun humain était capable de ça. Quoi que. Il semblait y avoir des gents qui étaient restés conscients. Donc, impossible. Sauf si ils étaient de mèches. Les sacripants, ils avaient ossés ! C'était donc bien un jeu... Quelqu'un s' amusait à diriger leurs vies, ou du moins la sienne. Si de son petit poste de commande, il trouvait ça drôle, il devait être sacrement dérangé. Et puis, faire de lui une femme quoi. Sans son consentement. Merde, il allait lui payer a très cher.

Au fait, ou étaient ses amis ? Il les chercha rapidement du regard

C'est ainsi qu'il croisa son regard. Ce type la, 940. Heeein ? Pourquoi il se sentait rougir ? Pourquoi son cœur battait la chamade ? C'était quoi ce bordel. Mon dieu, en plus du corps, on lui avait aussi fournit les hormones qui allaient avec. Qu'allait t' il faire ? Mais qu'allait t' il faire ? Il avait envie de le toucher, comme pour confirmer sa présence. Puis sa conscience lui souffla qu' il avait un ennemis dans ce monde. Oui, un ennemis. Le seul qui restait tous le temps avec. Qui ne le lâchait pas d'une semelle. Il sentit un profond sentiment de jalousie. Et de la tristesse. Merde ! Il devait bien y avoir un moyen de l'approcher. Avec ou sans sbires. Andrea décida qu'il taperait l'incruste dans ce petit groupe, quitta à y perdre quelques plumes. Andrea allait approcher 940. Mince, il était amoureuse.

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Ven 19 Oct - 0:16
Arvalis se réveilla. Combien de temps était t' elle restée inconsciente ? Au fond, peut importait. Elle était redevenue humaine. Bon sang, c'était quoi ce délire ! Ce n'était pas son corps d'origine. Avec qui avait t' elle conclu l' échange ? Elle se leva, sa blessure était bandée. Arva devina qu'on lui avait aussi injectée des antidouleurs. Dans le gaz, elle chercha son miroir à ta-ton. Pour vérifier.

Et non, elle avait bien de longs cheveux noirs. Des dents pointues, des griffes, et des oreilles d'elfe. D'une certaine façon, elle ressemblait à son ancien corps. Mon dieu, elle n'avait pas échangée! C'était elle. Du 100% Arvalis. Encore sous le choc, ne remarqua pas tous de suite l'attroupement au centre de la place. Mais le bruit eu tôt fait de l'avenir qu'il se passait quelque chose. Consciente qu'elle ne pouvait pas y aller juste avec un drap autours du corps. Elle commença à chercher des habits. « Dans la mesure du possible, j'aimerais trouver une petite robe toute mignonne. Faites que j'en trouve une, faites que j'en... » à ce moment la, des habits apparurent devant elle. Pas surprise pour si peu. Arva n'était plus à ça près, ce devais être typique de cet endroit de dit t' elle pour se rassurer. Mais ce n'était pas une mignonne petite robe. Non, c'était une tenue gothique. Bah toute façon elle n'avait pas le choix. L’enfilant rapidement, elle courue jusqu'au centre de la place, poussant limite les autres pour voir ce qui se passait. La douleur revenait, mais tant pis, Arvalis décida de l'ignorer.

Une femme, allongée. Non, une adolescente. Elle avait quelque chose dans le corps. Quelque chose de grand. Quelque chose qui la transperçait. À en voir le sang qu'il y à autours d'elle, elle n'est plus de ce monde. Arvalis s’apprêta à détourner les yeux. C'est sanglant. Dégueulasse. Elle avait envie de vomir. Heureusement, elle ne la connaissait pas. Puis ses yeux tombèrent sur sa main. Sa petite main qui tenait quelque chose d' assez volumineux. Arvalis se pencha, presque au ralentit. Erylik. C'était de l' erylik. Un médicament qui lui avait valu son surnom.

Arvalis ouvrit les yeux. D' abord incrédule. Les larmes perlant sous ses yeux trop maquillés. Sans rendre compte, elle hurla. Se tenant la tête à deux mains. Tombant à genoux près du cadavre de son amie. Elle serra le corps sans vie de son petit médicament. Le secouant de toute ses forces, comme pour la réveiller. Son sang coagulé ne laissait aucune marque sur ses habits. En revanche, le sien traversait les bandages et tachait peu à peu a chemise. Encore une fois, Arvalis décida d'ignorer la douleur. Hurlant maintes fois le nom de cette petite fille, comme pour la réveiller d'un sommeil qui ne lui était pas destinée...


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Sam 20 Oct - 13:08
Partout où elle posait ses yeux, Miranda ne voyait que la souffrance et la douleur. Des choses insupportables pour elle, des choses qu’elle aurait voulu oublier.. Elle cacha son visage dans le cou de Mirage, pleurant pour retenir ses cris, tandis que son double lui caressait inlassablement les cheveux. La consoler, toujours et encore, voilà ce que Mirage avait décidé. Elles n’avaient plus à se battre pour le même corps, il était presque certain à présent que leur relation allait radicalement changer.. Elle lui disait des mots, pour la calmer. Elle devenait forte pour deux.. Et lorsque Miranda fut consolée, elle osa enfin relever le regard. Elle devait faire quelque chose, elle ne pouvait pas laisser les gens souffrir ainsi ! Elle se releva, forçant Mirage à la suivre et commença à errer entre les corps couchés.. Si elle ne pouvait rien faire pour l’adolescente transpercée, elle remarqua une autre jeune fille. Blessée et inconsciente.

« Mirage ! Il faut que je trouve de quoi faire un bandage.. et aussi des antidouleurs ! » A peine avait-elle dit cela qu’elle en trouva à ses pieds. D’abord incrédule, elle hésita à les prendre, agaçant son double qui les ramassa pour elle. Mais le plus dur était encore à venir.. D’abord, elle injecta à l’inconsciente l’antidouleur.. Puis la vraie galère commença. Il fallait absolument que Mirage et Miranda coordonnent leurs gestes.. Et il fallait avouer que venir en aide aux autres n’était pas dans ses habitudes. Si elle le faisait, ce n’était que pour Miranda. Rien de plus. « C’est bon, elle est soignée maintenant. Je vais m’occuper de tes blessures en attendant, regarde-moi ce beau visage.. Il faut mettre de la glace sur tes hématomes.. »

Mirage commença à passer de la glace (à la vanille, il n’y avait rien d’autre.. Au moins était-elle bien froide) sur le front de Miranda, doucement.. Jusqu’à ce qu’un cri attire leur attention, à toutes les deux. Miranda se retourna vivement vers le corps sans vie qu’elle avait apprit à ne plus regarder. « Oh mon Dieu, Mirage !! Je crois.. Elles se connaissaient ! C’est la fille que nous avons soignée.. » Mirage soupira, déjà tirée vers la pauvre malheureuse qui crié sa rage et sa douleur. Elle dû s’accroupir, forcée par Miranda, qui déjà reprenait la parole d’une voix douce.

« Calmez-vous.. Je vous en prie.. Je.. » Alors qu’elle cherchait ses mots, elle remarqua le sang. La plaie qu’elle avait pansée s’était rouverte ! « MIRAGE ! Force-la à arrêter de bouger, je n’aurais pas la force de le faire ! Il faut qu’elle arrête de bouger ! » Oui, Miranda était paniquée.. Et Mirage ne mit pas longtemps à intervenir, prenant l’inconnue par la gorge pour la forcer à s’allonger, tandis que la petite main de Miranda appuyait sur la plaie pour stopper l’hémorragie. « Allez, restez avec nous.. Je m’appelle Miranda et elle, c’est Mirage.. Nous vous avons soignée, tout à l’heure.. Mais restez avec nous, maintenant.. S’il vous plait, je ne veux pas voir plus de victimes !! » Et Miranda pleurait..





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Sam 20 Oct - 14:48
Tamago restait immobile au milieu des cris et des pleurs, toujours sous le choc. C'était impossible, elle ne pouvait juste pas se transformer en un animal, et en plus une sorte de mélange entre un chat et un chien! Elle était policière, elle devait aider les gens, et faire régner la loi. Malheureusement, depuis qu'elle était arrivée dans ce monde, c'était exactement le contraire qui se produisait. L'Esquisse s'acharnait a les détruire un par un, personnellement, et elle mettait du coeur a la tâche. Elle devait bouger, faire quelque chose, mais quoi? Dans ce corps, elle ne servait absolument plus a rien. Si elle aurait pu, croyez-le, elle se serait mis a pleurer. Sauf que pour l'instant, ses pleurs ressemblaient plus a des miaulements aiguës et stridents qu'a autre chose.

*Il faut que je...que je quoi?*

Désespérée, ses petites pattes se mirent en mouvement, et elle trottina misérablement parmi les corps prostrés au sol, le nez plissé. Son odorat était devenu suffisamment développé pour capter la moindre fine goutte de sang, et avec la mare qui régnait au sol, elle se sentait comme plongée entière dans un bain rougeâtre. Elle repéra bien assez rapidement une masse verte chevelue par terre, et se dirigea vers le corps auquel elle était rattachée. C'était la fille de tout-à-l'heure, celle qui s'était battue avec elle contre le tentacule. Elle arborait désormais une imposante queue de reptile verte au bas du dos, et semblait inconsciente. Priant pour qu'elle ne soit pas morte, la bestiole entreprit alors de lécher ses plaies en espérant arrêter le flot de sang qui coulait sur son visage.

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Dim 21 Oct - 5:38

Grognement. Tu étais mal. Pas confortable. Quelque chose n'allait pas. Tu remuas quelque peu, souhaitant trouver une nouvelle position, mais juste remuer faiblement tes épaules te faisait atrocement mal. Qu'est-ce qui t'étais arrivé pour que tu en souffres autant? Tu t'étais bagarrée? Tu n'en avais pas le souvenir... Qu'est-ce qui s'était passé...

Des images. Encore. Un tourbillon d'image, d'objets, de scènes, de sons, de paroles, de cris. Une tempête. Oui voilà. Un ouragan était en train de dévaster la ville. Mais qu'est-ce que tu faisais à dormir dans un moment aussi grave?! Tes yeux s'entrouvrirent lentement. Tu étais sonnée, tu avais mal à la tête, à la gorge aussi. Tu t'étais frappé contre beaucoup de truc. Oui, tu te souvenais. Des murs, des poteaux, des objets, des gens..

Quelque chose chatouillait ton visage. C'était humide, chaud, rugueux. Ta vue, encore un peu flou prit un certain temps à s'éclaircir et c'est là que tu vis cette petite boule de poils... un... herm... un machin blanc... en fait tu n'avais absolument aucune idée de ce qui se trouvait sur toi, cependant tu savais que cette bestiole n'avait rien de dangereux. Au contraire, elle avait plutôt l'air inoffensive... disons... plus que les autre animaux/objet/personne de ce monde.

Tu t'assis lentement, évitant de t’étourdir, une main sur le crane qui essayait de contenir ton mal de tête puis l'autre repoussant doucement l'animal au sol. Tu regardas cette créature, perplexe. Ce truc semblait te reconnaitre et il y avait un truc... tu ne savais quoi, mais ça te faisais tiquer. Cependant, tu ne restas pas longtemps concentré sur l'animal. Ton regard vrilla sur la liane qui t'avais frappée avant que tu ne perdes connai... attend ce n'était pas une liane ce truc.. tu posas prudemment ta main dessus...

-...merde... tu te fous de moi...

Tu sentais la chaleur de ta main sur ta... la queue (non, ce n'est pas ta queue à toi, ce n'est qu'un foutu de mauvais tour de la part d'une personne foutrement conne). Premier réflexe lorsqu'on remarque qu'on a un nouveau membre qui vient de pousser comme ça: essayer de l'arracher. Toi, assise au sol, des bleus et des égratignures sur tout le corps, grimace de frustration au visage, une ta queue de reptile dans les deux mains en train d'essayer de la retirer avec force, jurant de nouveau contre cette blague que tu ne trouvais ABSOLUMENT pas drôle, puis toi, finalement, poussant un grognement de frustration en réalisant que ce truc était bel et bien relié à ta colonne vertébrale. Une très drôle d'image, mais tu ne trouvais rien de drôle. Non, tout étais sérieusement débile ici...

Et tu te calmes finalement, ton regard parcourant de nouveau ce qui t'entourait... c'était un véritable désastre, et la petite Mo. Tu évitas le corps du regards, essayant d'ignorer le sang qui maculait la place, essayant d'ignorer le désordre qui régnait sur la place, essayant d'ignorer les cris et les pleurs qui résonnaient à tes oreilles. La Voix. Celle qui se jouaient de vous. Elle allait le payer. Tu voulais lui faire payer de jouer ainsi avec la vie des gens... c'était ignoble...

Puis tu regardas de nouveau la petite boule de poile près de toi. Puis tu regardas ta queue. Puis réfléchis (si si, je sais que ça ne se produit pas souvent). Si tu te retrouvais avec ce truc soudée à ta colonne vertébrale... est-ce que ce serait possible que...

-...je te connais?

Ouais... sur le coup, tu te sentais un peu stupide... mais... rendue où tu en étais, tout était possible hein... et cette idée, t'enrageait encore plus. Non mais pour qui elle se prenait pour jouer avec les gens comme un gosse avec de la pâte à modeler?!


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Dim 21 Oct - 17:23
Une nouvelle tête ...

Du vent. Il y avait juste du vent. Un énorme vent. Gigantesque vent. Mais seulement gigantesque. Comme une petite tempête. Une petite ... Minuscule ... Ridicule ! Ridiculeusement monumental.
Cette tempête elle te fessait du mal et du bien en même temps. Du bien à la tête, à ta tête qui restait clouer au sol même si tout le reste de ton corps volait dans les airs à cause de l'air qui s'agitait. Ta tête. Tu ne la sentais plus pareil, plus dit tout pareil ! Tu ne voyais même plus le monde pareil. Peut-être en carré ? Ou alors courbé ? Si seulement tu arrivais à voir correctement. Le vent continuait toujours à faire rage, mais moins que tout à l'heure, quand même. Ton corps tombe au sol, rejoignant ta tête que tu essayes en vin de relever. Elle n'est plus pareille ... Quelque chose à changer ! Mais ça, tu en le sais pas

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Mer 24 Oct - 17:33
Lorsque les poils de sa nuque se hérissèrent subitement, Liam se figea. Tempête. Elle avait osé. Ce fut tout ce qu’il put penser, avant que son corps ne s’envole avec le reste du monde. Oui, du monde, littéralement. Ça volait de partout. Corps, objets, bestioles, morceaux de baraques qui n’avaient pas tenu le choc, pavés de la route, projectiles divers et inconnus… Et surtout, ça se percutait. Ça se fracassait. Cela ne faisait pas que se frôler ou s’entrechoquer, ça se broyait carrément au contact de l’autre. Le véritable carnage venait de commencer, et il y était plongé jusqu’au cou. Les premiers chocs l’avaient fait jurer, le reste n’avait été que grognements et douleur. Le bas et le haut n’étaient plus qu’une bouillie colorée, et il avait fermé les yeux depuis longtemps pour ne pas vomir. Il ne vit donc pas les petites choses, qui, au milieu de la tempête, bondissaient courageusement d’un objet à l’autre, de tête de dessinateur en tête de dessinateur, jusqu’à atteindre leur nouveau Roi.

Les chewing-gums formèrent une haie de protection, en s’agglutinant les uns contre les autres, se collant contre le corps du rebelle, et en fermant, eux aussi, les yeux, dans l’attente que le chaos se termine, enfin...

Lorsque Liam se réveilla, il faillit se noyer. Son corps se tordit, se ramassant sur lui-même de longues et pénibles secondes, avant qu’il n’arrive, au prix de pénibles efforts, à cracher ce qui lui envahissait la bouche, le nez, les oreilles. Secoué par la toux, Liam décolla péniblement ses deux paupières et posa son regard sur une sorte de... flaque rose ? Et gélatineuse. C’était collant. Mais moins dense, aussi. Moins dense que les premiers trucs qui lui avaient traversé l’esprit. Il secoua la tête, pour le regretter aussi tôt. Chaque parcelle de son enveloppe corporelle lui envoyait des ondes de douleur. En particulier sur le crâne et son, hum, arrière-train. Ses doigts saignaient abondamment, et il ne voyait presque plus ses ongles tant le liquide carmin débordait. Juste, étrangement, ils avaient l’air un brin plus long que d’habitude. Et pointus ? Liam tâtonna le sol, retrouva ses lunettes mystérieusement intactes, et les chaussa. Il voyait de nouveau clairement. Et. Brrr. Il avait froid, aussi. Et il baignait, non, était recouvert par cette horrible matière visqueuse et vaguement rose. Si l’odeur sucrée ne lui avait pas envahi la bouche, il aurait cru que c’était une sorte de liquide amniotique. Le jeune homme décida de se relever brutalement, faisant fi de la douleur, et tituba un peu avant de retrouver un semblant d’équilibre. Un truc bougeait derrière lui, ça le gênait. Et sur... sa tête ? Il tendit la main en arrière, et ses yeux glissèrent vers un morceau de miroir.

Bordel. Que foutait-il tout nu, exactement ?
Mais surtout, pourquoi, par les dieux, avait-il maintenant une queue et des oreilles de chat ?!
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Mer 24 Oct - 18:01
Quand tu ouvres les yeux, pour la première fois depuis cet incident terrible, ta tête tourne encore, tu vois trouble. Allonger au sol, tu scrutes le ciel, le ciel qui est toujours le même qu'il y a 10 minutes, et pourtant, maintenant, tu l'aimes bien, car tu peux espionner tout extraterrestre qui passerait par là, ils ne se font pas nombreux. T'aidant à te relever avec tes mains, tu fais quelques pas maladroits, manquant de tomber aux premiers cailloux au sol. Ce monde, sur lequel tu crachais dessus dès que tu en avais l'occasion te semble à présent si merveilleux. Ce n'est pas comme si cette tempête t'avait fait du bien, mais elle a fait du bien à tout le monde: elle a transformé des extraterrestres en humains, en de vraies humaines ! Avant, ses gens étaient comme toi, mais ce vieux à lunettes les as transformé. Tu ne leur en veux, aps tout ce qu'ils ont fait purs te piéger, maintenant. Sauf a ceux qui sont resté des aliens.

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Dernière édition par Erreur le Dim 28 Oct - 19:27, édité 1 fois
Voix d'Esquisse
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Voix d'Esquisse
Jeu 25 Oct - 18:52

Les chaises sont confortables. Le public, assis, ne se lasse pas du spectacle, au contraire : il se délecte volontiers de la souffrance des dessinateurs, en souriant de façon intrigante. Encore. Voilà ce que clameraient les spectateurs s’ils pouvaient parler. Encore !

Et il semblerait que, d’humeur cynique, l’Esquisse accède à cette requête implicite. Ne serait-ce pas ennuyeux, si tout s’arrêtait comme ça ? Si tout reprenait, il n’y aurait aucun intérêt. Léger rire dans la salle ; ils sont satisfaits et ont hâte de voir la suite. Et vous, qui venez d’assister à la Tempête, riez-vous ? Vous languissez-vous ? Personne ne peut fuir, parce qu’on ne quitte pas la scène en plein milieu.

Guidés par un commandement indétectable, les objets reculent, se mettent en formation serrés, et ne bougent plus. Regard distant aux dessinateurs, le spectacle prendrait-il des airs de cérémonie ? L’assemblée qui ne craint rien s’impatiente, l’autre préfère reculer. Bourdonnement. Et tout change, encore une fois. Comme aspirés par une force, toutes ses dignes créations s’évaporent en un instant. Mais il n’est pas imaginable qu’Elle ait décidé de vous laisser tranquille, vous le savez.

Le sol se fissure. Tout le monde a le réflexe de se reculer pour ne pas sombrer dans l’immense crevasse qui vient d’être formée. Enfin, pour une crevasse, elle est relativement géométrique puisqu’elle forme un cercle parfait. Relativement profonde également, puisque vous n’y voyez pas de fond. Elle ricane, vous pensiez qu’elle allait juste se contenter de creuser le sol ? Non, elle fait mieux ; un son strident attire votre attention, il semble venir de toutes parts ! À gauche, à droite, inutile de choisir une direction, il n’y a qu’un mur sombre émettant par intermittences quelques éclairs.

Le souci, ce n’est pas tellement qu’il gâche la vue, c’est qu’il vous encercle. Oui, pour faire simple, vous êtes coincé en ville, plantés devant cet immense tunnel. Le message est clair ; vous pouvez moisir ici ou relever son défi. Braverez-vous l’obscurité ? Inconsciemment, tout le monde sait que ce sera dangereux. Beaucoup plus que dans les plus sombres recoins du labyrinthe. Mais peut-être moins que ce qui viendra après ? On se concerte des yeux, on s’agite. On a peut-être déjà pris une décision, mais c’est moins sûr. Qui oserait avouer devant la face du monde qu’il est suicidaire, alors qu’il ferait mieux de rester sagement ici en attendant que ça se calme ? Faire le premier pas, avancer, lutter encore, alors qu'on a tout vu ce spectacle d'horreur, et qu'il risque fortement de se reproduire...

Et ils s’agitent sur leur chaise. Patientez, patientez, vous attente ne sera pas vaine. Car ils choisiront bien vite. Elle ne laisse généralement pas la possibilité de refuser à qui que ce soit, même les plus jeunes. Même ceux qui ont perdu la vie et les blessés, tous, il faudra leur dire de se tenir tranquille, car le chemin s’annonce long. Y a-t-il seulement une sortie ? Ne veut-Elle pas juste nous dévorer vivants ?

Mais non. Si elle avait voulu tous vous tuer, Elle l'aurait fait, depuis fort longtemps. Quelque chose, cependant, semble la convaincre de vous donner une chance. Une chance de tenter l'aventure, de découvrir la vérité, de résoudre tous les problèmes de ce monde... et peut-être de sortir ?

L'acte I commence, chers dessinateurs, et vous êtes les acteurs principaux. Si vous n'agissez pas, elle vous emprisonnera à jamais dans les entrailles de la ville, jusqu'à ce que vous vous entretuiez. Si vous hésitez, elle vous précipitera dans un gouffre sans fin. Si vous avancez... vous ne tarderez pas à le savoir, en sautant dans le vide!





à vous de jouer... pour le rush final !


Et voilà, c'était la quatrième et dernière intervention de la Voix. Bien sûr, vous pouvez répondre aussi longtemps que vous le souhaitez, et la Folie peut se taper l'incruste comme dans un RP "classique".
▬ La ville est entourée d'un mur sombre et opaque => on ne peut pas en sortir. Ceux qui voudraient tenter l'aventurer, ces murs sont des concentrés de tempêtes qui risquent de vous aspirer en deux temps trois mouvements.. (mais être une image dans le ciel, c'est cool)
▬ Il y a un énorme trou au milieu de la place, on n'en voit pas le fond, et on ne l'enjambe pas!
▬ Les vingts lignes et le résumé en spoiler sont toujours d'actualité. o/
▬ Ceux n'ayant pas assisté aux précédentes parties peuvent se joindre à nous, mais faudra touuut raconter depuis le début =3 (rien que pour eux, pas de limite de 20 lignes !!)

Les RPs post-events sont donc autorisés, sous condition ! ^^
▬ Il faut préciser qu'on quitte la place - au moins vite fait - dans le sujet de l'event. (sinon on risque de vous parler alors que vous êtes partis)
▬ Pour ceux désirant explorer le tunnel, il suffit d'ouvrir un sujet dans le sous-forum correspondant. Attention toutefois, la Folie interviendra tout le long de votre traversée. Si vous avez compris que c'est plus facile de sacrifier ses compagnons de route rejoindre une équipe, un sujet a été ouvert !
▬ Comme précisé plus haut, on ne peut pas sortir dans l'immédiat, aussi faudra-t-il rester dans les parages.. (de toute façon, vous savez, je pense que les personnages sont trop choqués pour aller risquer leur peau ailleurs)
▬ Ceux qui ont répondu à l'avis de recherche verront ce qu'on leur avait promis à l'autre bout du tunnel. Néanmoins, il faut que quelqu'un pense à transporter le corps de Mo, la pauvre, on va avoir besoin d'elle xD (nan, il s'agit pas de la cuire, ouf)
▬ Let's have fun !
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Jeu 25 Oct - 22:04
Prise à la gorge, par l'une. Soignée par l'autre. Arvalis était allongée à terre. Elle avait d'autres choses à penser qu'a ses blessures. Elle s'en fichait complètement. Trop traumatisée pour avoir des pensées cohérentes. Comment était arrivé ? Pourquoi ? Pourquoi. Bon sang, pourquoi ! Pleurant toutes les larmes de son corps, elle tentait de se débattre. Si seulement son apparence de monstre n'avait pas été échangée. Cette fille ne se serait pas interposée. Puis soudain, il y eu un craquement. Que ce passait t' il ? Arvalis tenta encore une fois de se relever. Un ricanement répondit à sa vaine tentative. Ce n'était pas ces filles. C'était encore cette voix. La Voix. Pour le coup, elle commençait à être vraiment agacée.

Alors qu'elle sentait des petites mains sur son corps, Arvalis décida de passer à l'action. Relevant les deux jambes, elle lui envoya une ruade. Puis dans un même temps, mit une bonne claque à l'autre. Libre, elle se jeta sur celle ci. Au méprit de cette blessure. Comme elle allait de toute façon se ré évanouir, la moindre des choses était de se défouler un peu sur les donzelles.

« Namého ! Laissez moi tranquille ! Pour qui vous prenez vous hein ? Vous croyez que je veux être soignée ? Il y à pleins de gents qui souffrent autours de nous ! En fait, je m' en fou complètement. Des gents meurent, et j'ai envie d'en rire. - Elle fit une pause. Alors tu peux me dire pourquoi je pleure, hein ? Ce monde va finir par me rendre cinglée ...Cette gosse. C'était une enfant bon sang. Esquisse, jamais je ne te le pardonnerais ! Tu m'entend saleté de voix ?! Je n' ais pas peur de toi ! Je ne suis plus la même personne qu'avant cette tempête ! Je ne suis plus… qu' un monstre … »

Elle rigola d'un rire démentiel. Fondant en larme, elle cacha son visage entre ses mains. Puis, après quelques sanglots étouffés. Elle s’essuya les yeux et tenta un petit sourire. Pourquoi hurlait t' elle comme ça ? Peut importe, maintenant, ce qu'elle avait envie de faire. C'était remettre une bonne claque à ces filles. Pour se défouler encore un peu. Voyant la jeune fille aux cheveux blancs, elle lui en colla une. Et à en juger par le son que cela produisit, ce devait être assez fort.

Agressive la Arva ...

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Ven 26 Oct - 2:41
Une bimbo. Voilà à quoi il ressemblait, le rebelle, à tourner autour de son bout de miroir brisé. Depuis déjà dix bonnes minutes, il se mirait sous toutes les coutures, se penchait, tournait, reculait, s’approchait, bloquait parfois quelques secondes sur place, puis recommençait. L’information avait comme qui dirait, un peu de mal à s’imprimer. Beaucoup de mal. Qu’Esquisse se foute de sa gueule en renvoyant une image tronquée, c’était tout à fait plausible. Plus que plausible, même. Si seulement il ne sentait pas son nouvel appendice remuer derrière lui, et ses oreilles se plaquer de contrariété, oui, il aurait pu y croire. Mais. Non. Il fallait être réaliste. Ou du moins, logique. Toutes les preuves étaient contre lui. Son reflet, ses mains agrippant les nouveaux morceaux poilus de sa personne, les dits morceaux qui réagissaient à la moindre de ses pensées...

Liam plaqua ses mains sur son visage, se barbouillant allégrement de sang au passage, mais il n’en avait cure. Oh, oui, il avait été prêt à tout. Oh, oui, il l’avait attendu, la suite. La riposte. L’attaque d’Esquisse. Mais ça. Sérieusement. ÇA. C’était quoi, exactement ? Ses doigts glissèrent, dessinant des stries rouges sur ses joues, et il rouvrit les yeux, contemplant le carnage bordeaux de la grand-place. Son regard glissa sur le corps empalé, dévia sur le reste, revint sur le cadavre. Il frissonna. Il avait froid. Son corps ne dégoulinait plus et il était étrangement sec, maintenant, comme si ce liquide rose n’avait jamais existé. Mais il avait quand même froid. Ce n’était pas une illusion perverse de ce monde tordu, il avait vraiment froid. L’humain se secoua. Il fallait qu’il s’habille. Vite. Ou il crèverait d’un stupide rhume.

Il fit un pas, mais n’eut pas le temps d’en faire un deuxième. Une espèce de longue chemise venait de lui tomber dessus. Il l’arracha, constata que ça ressemblait à une chemise de nuit de grand-mère, longue, rose pâle, avec une magnifique dentelle violette sur les manches et le bas, et grimaça. Pus il l’enfila. Il aurait honte plus tard. Il ne devait pas mourir. Il devait bouger. Il... Sa queue frôla l’une de ses cuisses nues, sous le vêtement. Il penserait plus tard. Oui, plus tard. Il fallait... Minute. Où étaient les objets ?

Crac.
La terre se déchire, l’être mi-chat mi-humain fait un bond en arrière, comme beaucoup, et observe le trou béant se former. Il entend la Voix rire, et il hurle intérieurement. Il a encore ses oreilles humaines, en plus des oreilles félines. Et les deux entendent, reçoivent de plein fouet Son rire. Et le son du mur noir, aussi, qui se rapproche, qui les encercle...

Horreur.
Oppressé comme jamais, Liam bondit en avant, tel un animal sauvage, et atterrit aux côtés d’un homme blond. Eelis. Ses oreilles félines tressaillirent. Le rebelle se courba en deux, le regard déviant du dessinateur immobilisé au trou juste devant, puis vers le mur crépitant. Et le carnage, dans leur dos. Une vie. La sauver. Juste une. Partir, aussi. Les deux. Il fallait les deux.

Liam inspira un grand coup, et poussa Eelis dans l’abysse.
Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, une fraction de seconde, et sauta à son tour dans le noir.
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Ven 26 Oct - 9:41
Qu’est-ce que.. ?! Mirage devait penser à toute vitesse, alors qu’un sombre craquement lui fit brutalement tourner la tête. Et là, à quelques mètres d’elle, à quelque mètres seulement de sa douce Miranda le sol était en train de se fissurer, de se transformer en une sombre crevasse.. Alors qu’elle allait se relever, entrainer loin de ça Miranda, la blessée commença à se débattre et lui envoya un coup de pied dans le genou, avant de mettre une claque à sa protégée. Elle voyait rouge, mais elle n’avait pas le temps pour ça..

« Oh ferme la, par pitié ! » rétorqua-t-elle à la blessée qui commençait à s’exciter toute seule. Non, ce n’était pas le moment, vraiment pas. Mirage ne comprenait pas ce qu’il se passait et Miranda ouvrait déjà la bouche pour parlementer avec l’étrangère.. En vain, elle n’eut même pas le temps de placer une syllabe que la blessée s’était déjà jetée sur elle, lui mettant une seconde claque qui laissa la joue de Miranda rougit. C’en était trop ! « Écoute-moi bien, toi ! Elle a juste voulu t’aider alors calme cinq secondes ta joie ! Tiens, tu veux pleurer ton amie, alors pleure-la ! Mais ne t’avise pas de retoucher à un seul cheveu de ma sœur, c’est compris ?! » Et sans lui laisser réellement le temps d’en placer une, Mirage s’était déjà relevée, entrainant Miranda dans son sillage sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. Miranda qui se tenait la joue, choquée, qui ne comprenait plus rien. Vraiment plus rien. Ses neurones n’eurent pas le temps de se reconnecter que Mirage lui ordonnait déjà de l’aider à descendre le corps de l’adolescente de ce pieu « Mais, Mira.. » « Ferme-la et aide moi ! » Son ton était sans appel. Et, avec toutes les difficultés du monde, pendant que l’autre pleurait toujours, elles décrochèrent le corps empaillé. Oh oui, Mirage avait une idée claire derrière la tête. Confronter l'autre effrontée à la mort, directement.. A peine le corps fut-il descendu qu’elle le mit sur la blessée.

« Vas-y, pleure-la maintenant qu’elle est prêt de toi ! Mais ce n’est pas en t’en prenant à Miranda que ça la fera revenir ! Si c’était ton amie, tu penses vraiment qu’elle aurait voulu que tu agisses comme une idiote en essayant absolument de te faire crever à bouger ?! Tu te vides de ton sang, redescend sur Terre ! C’est ça que tu veux ?! Hé bah crève, ça t’évitera de t’en prendre à une jeune fille qui ne le mérite pas ! » Elle bouillonnait de rage. Et Miranda se taisait, elle savait. Elle savait comme elle pouvait être dangereuse lorsqu’elle était en colère.. Mais alors que Mirage était sur le point de frapper de toutes ses forces la blessée, jusqu’à la tuer, elle renonça en soupirant. Ce n'était pas la peine.. Et elle avança bêtement en grommelant, tandis que Miranda eut le reflex de s'accrocher au bras de la blessée.. Oh non Mirage, ne va pas par là.. Et ce qu'il devait se passer, se passa. Mirage tomba à pic dans le trou vers lequel elle allait..

Elle n’avait rien pour se raccrocher et Miranda glissa à son tour vers le trou, entrainant avec elle l’étrangère et le corps de son amie.. Et comme si cela ne suffisait pas, Mirage tomba sur un truc mou qui semblait être un humain, Miranda tomba lourdement sur Mirage, la blessée tomba pas moins doucement sur Miranda et le corps de l’adolescente fini tranquillement sa course sur la blessée. Comme une pile humaine. Et Mirage se releva brusquement, obligeant Miranda à le faire..





En résumé:

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Ven 26 Oct - 17:47
S'il avait sut, Jowan ne serait pas venu . . . Quoi que . . .
Il avait déjà quelque doute quant au libre arbitre dont il avait fait preuve en se rendant sur cette place dont il ne connaissait même pas l'existence. Une place alors bondée d'une foule dont il ne soupçonnait même pas la présence en cet endroit . . . il faut dire qu'il n'avait pas croisé grand monde depuis son arrivée.

Quoi qu'il en soit il s'était tenu à l'écart de la foule, se demandant ce qu'ils attendaient tous ici.
La réponse ne s'était pas faite attendre bien longtemps et une voix avait résonné tout autour d'eux, semblant venir de nul part et partout à la fois. Sa voix. Étonnement, pour une fois qu'il était sûr qu'il y avait bien une entité supérieure pour l'entendre il n'avait pas crié tout seul. Peut-être parce qu'il réalisait qu'il n'était pas Sa seule cible . . . Et cette vois fut accompagnée d'énormes tentacules qui les pressèrent tous au centre de la place. Et alors que l'inquiétude et l'agitation gagnait il avait simplement sourit. Au moins maintenant il était fixé sur les intentions de cette Dictatrice. Cela n'avait pas duré longtemps car une douleur aiguë avait vrillé sa tête au point de lui faire perdre toute perception de l'extérieur et de le faire sombrer dans l'inconscience.

Lorsqu'il reprit conscience, la nuit était tombée. Il était malmené par une force invisible à travers une masse confuse de personnes et d'objets particulièrement agressifs. Le sang giclait ça et là et il ne dut qu'à la chance de ne pas avoir été transpercé par une boite aux lettres tueuse. La chance fut moins au rendez-vous lorsqu’une énorme armoire métallique le heurta de plein fouet avant de continuer sa route. Dans la confusion il eut à peine le temps de voir une malheureuse se faire transpercé de part ne part avant de recevoir dans la figure ce qui s’avéra être un genre de gelée . . . Bien mal lui en prit d'inspirer pile à cet instant même. La substance étrange s'infiltra par son nez et sa bouche, commençant à l'étouffer. La panique et l'agitation n'arrangeaient rien.

La tempête finit par se calmer, le laissant tomber lourdement à terre alors qu'il tentait de se débarrasser de la chose gélatineuse qui lui collait au visage. Par chance la chose ne question semblait aussi désireuse que lui de sortir d'ici et il put finalement inspirer une goulée d'air, toussant et crachant des résidus de gelée.
Le jeune homme prit quelques instants pour se remettre de ses émotions puis constata l'étendu des dégâts . . . De nombreux bleus par-ci par-là, un joli mal de crâne mais à part ça tout semblait plutôt normal . . . Si ce n'est qu'une puissante phosphorescence semblait filtrer à travers ses lèvres à chaque respiration . . . Après quelques essais il dut se rendre à l'évidence . . . La paroi intérieur de sa bouche émettait sa propre lumière . . . Génial . . .

Autour de lui la foule semblait faire corps avec ses propres gémissements et cris de douleur, du sang, des blessés, une morte . . . Elle devenait sérieuse, finit les attaques de chat-crabes et de pizzas . . . La guerre était déclarée . . .
Lorsque la sol s'ouvrit à leur pieds en un trou béant il se décida à ne pas Lui offrir le plaisir de le voir hésiter et y sauta à pied joint, décidé.

Spoiler:
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Ven 26 Oct - 18:04



Ah, c’est le bordel. Il y a des gens qui crient, d’autres qui se taisent. Ceux qui saignent, ceux qui tombent dans les vapes, ceux qui s’entraident. On ne sait pas trop ou aller, hein ? Enfin, ce n’est pas comme si tu pouvais aller là où tu veux. Tu es juste un spectateur impuissant, au bord de l’inconscience, qui tente vainement de te lever. Tu es inutile.

C’est morbide. Les objets, si ces créatures désenchantées peuvent être nommées ainsi alors qu’elles possèdent une âme, semblent se reculer devant le spectacle. Et ils s’évaporent même, à la surprise de tous. Prise de conscience effroyable ou simple pause ? On ne sait jamais si le violoniste va reprendre quand il cesse de jouer ; tout peut aussi bien repartir sur un crescendo violent !

Deuxième option. Le sol s’effondre dans un fracas insupportable. Au moins tu ne t’envoles pas ; tu ne survivrais pas à une autre Tempête. Devant toi, un trou. Tu ne peux même pas l’atteindre. Juste rester là, à te turlupiner l’esprit. Car le mur s’approche, Eelis, tu distingues sa surface noire au loin. Et tu as l’impression que, de toute façon, ce n’est pas comme si ce monde vous avait laissé le choix ! C’est comme demander aux gens s’ils veulent crever lentement, ou plus rapidement.

Alors tu vas y aller. Regard vers la jambe blessée. Si elle te le permet, parce que si ça avait seulement tenu à toi, tu serais déjà en pleine négociation sur la formation d’une alliance commerciale avec l’outre-monde. Enfin, peut-être une autre ville et sa périphérie. Ils prennent le dollar ?

Pour toute réponse, tu vois un chat. Enfin, pardon, un homme-chat. Il a des oreilles, une queue, des cheveux bruns, des…. DES LUNETTES. Et pas n’importe quelles lunettes ! Tu les reconnaitrais entre mille ! C’est luuuui ! Belles retrouvailles, hein ? Même si votre rencontre n’était pas des plus commodes, c’était amusant. Oui.

« Hey, mon pote !! Comment ça- »

Et tu es propulsé dans le vide.
C’est une vengeance comme une autre.



Eelis assiste à tout ça tranquillement dans son coin, puis voit Liam et se fait jeter dans le tunnel comme un sac de patates.. Heurf. Désolée, je voulais aller vite t_t

(notez la référence à hordes)
[/quote]



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Test:

Anonymous
Invité
Invité
Dim 28 Oct - 17:30
Elle était de bonne humeur, aujourd’hui. Sans trop savoir pourquoi, d’ailleurs. Peut-être était-ce parce qu’elle avait bien dormi, à l’abri dans une branche creuse ? Quoi qu’il en soit, elle avait faim, terriblement faim. Son petit estomac grognait tel un ogre et c’est avec le sourire qu’elle entreprit de trouver de la nourriture.. Décollant de la branche où elle s’était réfugiée, Anastasiya voleta prêt des fruits juteux poussant en hauteur. Ils étaient les meilleurs, mélangeant un petit goût de fraise et de cerise, tout en ayant l’apparence d’une grosse myrtille. Souriante, Anja prit une des myrtille-fraise-cerises dans ses bras, et l’emmena tranquillement jusqu’à son repaire. Un arbre, à l’entrée de la Forêt casse-tête.. Histoire de ne pas se perdre à l’intérieur, tout en lui permettant de rester en contact avec la nature.. Même si la nature d’ici n’était pas forcément ce qu’il y avait de plus sain. Elle mangea à peine un quart du fruit avant d’être repue.. Et elle fut prise d’une certaine envie d’aller en ville. Pourquoi ? Elle n’en savait rien. Soit. Ça ne pouvait pas vraiment lui faire de mal.. Elle voleta jusqu’à la Grand-Place, s’arrêtant net en voyant le monde qui y était réuni. Mais qu’est ce que c’était que ce bordel sans nom ? Sa curiosité prenant le dessus, elle alla voir, restant dans les airs.. Avant de l’apercevoir ! Lui ! Celui qui se disait le maître de cet univers qui lui avait prit son apparence ! Furieuse. Elle devint soudainement furieuse et fonça vers cet être infâme, répugnant.. Vers ce type qu’elle avait observé de loin ! Et fut arrêter net dans sa course. Par une Voix. Elle ne l’écouta qu’à peine, mais la douleur qui s’en suivit fut abominable.. Elle perdit connaissance en plein vol, tomba brutalement sur le sol et lorsqu’elle reprit connaissance, un pied menaçait dangereusement de l’écraser..

« Hé ! Fais attention ! » dit-elle en ayant le reflex de se décaler, avant de vomir son repas du matin.. La douleur avait été fulgurante. Trop pour son petit corps.. Elle épousseta sa robe verte, trop courte à son goût et attendit la suite.. La Voix avait parlé de « L’Esquisse » .. Était-ce donc ainsi que le Nouveau pays des Merveilles se nommait réellement ? L’Esquisse ? Qu’est-ce que c’était que ce nom a coucher dehors ? Et cette douleur, elle venait d’où ? Qu’est-ce qu’il se passait, ici ?! Elle n’eut pas le temps de s’étendre sur la question.. Oh non.. Tout se passa trop vite pour son petit cerveau.. Avant même qu’elle ai eut le temps de s’en rendre compte, elle savait déjà qu’elle était de nouveau prise dans une tempête.. Elle ne parvenait pas à éviter les objets, deux fois plus grands qu’elle, qui venaient la frapper de plein fouet.. Et elle perdit connaissance, s’écrasant au sol.. Lorsqu’elle reprit connaissance, du sang coulait de son front et une douleur fulgurante l’empêchait de bouger son aile droite..

« Oh non, non, NON ! » se lamenta-t-elle, comprenant d’où venait cette douleur. Son aile. Elle était cassée.. Il lui fallait une atèle, pour la tenir droite.. Et ça allait mettre des semaines à se soigner.. Des semaines, pendant lesquelles elle ne pourrait plus voler pour se mettre à l’abri ! C’était un cauchemar ! C’était simplement un cauchemar ! Elle se releva. Elle boitait légèrement, mais rien de grave.. Au moins pouvait-elle encore marcher.. Et la suite n’annonça rien de bon non plus ! Un craquement sinistre lui fit baisser la tête et elle eut tout juste le temps de courir pour ne pas tomber dans la crevasse qui était en train de se former ! Lorsqu’elle leva la tête, elle vit un mur noir se dressant tout autour de la Ville.. Ainsi, le seul moyen de sortir était de passer par la crevasse ?

« Alors, allons-y ! » déclara-t-elle pour elle-même. Encore une fois, sa curiosité prit le dessus sur la douleur. Son instinct de survie, également. Elle s’approcha du trou, étudiant les points d’appui qu’elle pouvait avoir sur les parois.. Et commença à descendre, doucement. A 50 centimètres du sol, elle tomba, se retrouvant sur le dos et hurlant de douleur. Dieu que ça pouvait faire mal !


Spoiler:
Anonymous
Invité
Invité
Lun 29 Oct - 21:09


L’ambiance était vraiment géniale. Après les objets qui volent, dansent dans les airs, et les gens qui s’écrasent un peu partout ; après la Tempête, ses dégâts, sous souffrances et les désirs qu’elle a dérobé. Le Maître – car lui seul aurait pu être à l’origine d’une telle magie – fit apparaître un énorme trou qui fissura le sol, et manqua d’emporter quelques malheureux. C’était impressionnant ! Tout étonné qu’il fut, Ambros ne comprenait pas la peur qu’aurait dû susciter chez lui cet évènement. Il ne vit pas la ville, encerclée par ces murs ténébreux ; non, il ne se douta de rien, car…

Sa seule préoccupation était l’Estrade Sacrée. Cette fière, imposante et divine construction qui s’élevait au centre de la place… avait disparu. Dans son élan de pouvoir, le Maître avait probablement dû oublier son promontoire ; mais en reconstruire un serait tâche aisée, puisqu’il était le Dieu truite réincarné. Rien de grave, donc ! Tellement heureux de voir l’œuvre transformée par son créateur, certains fidèles s’étaient même jetés à l’intérieur du trou, voguant vers d’infinis plaisirs... S’il n’avait été le digne serviteur de Maximilian, peut-être qu’Ambros se serait lui aussi jeté à cœur perdu… Parce qu’au fond, tout le monde – même lui, eh oui – savait que le seul chemin envisageable était le plus dangereux. Que la seule issue serait de franchir le pas. De bien belles leçons inculquées par le Dieu.

En parlant de dieu, ne conviendrait-il pas d’aller le saluer ? Si, si, bien sûr. Avec le plus d’entrain possible, malgré les blessures – qu’il avait tendance à oublier un peu trop facilement – et sa tête qui commençait à tourner, il s’en alla à la recherche de son idole, qu’il trouva debout sur un vestige rougeâtre. Oh, sûrement la dernière épave de l’Estrade !

« Comment allez-vous ? Votre représentation était PARFAITE et bien digne de vous ! Ces idiots ont sûrement compris votre toute puissance, désormais ! »

Il alla se positionner à côté de Maximilian, sans réellement remarquer qu’il marchait sur du sang encore frais et glissant. Mais il alla se positionner trop vite ! Ambros glissa alors qui arrivait à destination, et heurta le Maître de plein fouet… Ils roulèrent alors en direction de l’abîme, et tombèrent dedans.

La fin des haricots.
HAPPY END.


Ambros s'approche de Maximilian, qui est sur un vestige d'estrade ensanglantée, il glisse et les deux tombent dans le tunnel !
Donc les deux ne sont plus sur la place **
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