• A Walk on the Plain • [ Pv Ayame & Jude]

Anonymous
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Sam 11 Aoû - 10:12



courir pour sa vie





Elle avait du courir à en perdre son souffle, la jeune Minami, qui continuait malgré tout à tracer son chemin dans de grandes enjambés, au risque de froisser la robe blanche qu'elle portait. D'où elle venait ? De la forêt pardi. Elle y avait croisée deux personnages bien étranges et seule, elle avait fui de l'endroit ; c'était lâche, tellement lâche pour elle. Les laisser là-bas, non, elle ne se le pardonnerait jamais. Ce monde était juste tout ce qu'il y a de pire dans l'univers, elle ignorait comment son mental n'avait pas encore basculé dans la folie tant elle était omniprésente autour d'elle. Sa lucidité naturelle lui permettait de faire encore un pas devant l'autre avec une touche d'espoir à laquelle elle s'accrochait désespérément. Comme un enfant qui a perdu sa peluche préférée, elle tenait fermement cette once d'espoir, elle ne la voulait que pour elle, la preuve, c'est qu'à cet instant, elle était de nouveau seule. Minami avait tant d'espoir à ce moment où elle avait rencontré quelqu'un dans la forêt, puis deux personnes ; c'était juste incroyable pour elle. Puis ... En réalisant qu'ils étaient fous, elle avait paniqué, tout n'avait était que mensonge et manipulation par la suite. Elle voulait oublier tout ça pour l'instant.

Tout ce qu'il l'intéressait, c'était de sortir, loin. Très loin. Ses jambes loin, très loin, vers cette plaine là, cet amas d'horizon vide - vraiment vide ? - qui se dressait devant elle. Fichtre qu'elle aurait voulu ne pas y entrer. Elle sembla enfin changer de zone orsque l'air lui sembla plus doux et frais, le silence étant maître, elle put ralentir la cadence jusqu'à s'arrêter, épuisée, et s'effondra dans une zone assez fleurie, où le parfum frétillant des fleurs venait caresser ses narines. Sa respiration saccadée par l'effort fourni était le seul bruit qui résonnait dans les environs - mis à part peut-être la brise calme qui passait sur son visage, il n'y avait rien d'autre qui semait un quelconque bruit. Au bout de quelques minutes, pas même la respiration de la jeune fille ne se faisait entendre, si bien qu'elle coupa le silence en deux d'un cri strident. Quelque chose lui attrapait la main - non, lui enlaçait la main, comme une vipère ligote sa proie, lui faisant ouvrir de grands yeux. Lorsque son regard de jais se posa sur l'origine du geste, elle constata avec stupeur qu'une racine, parmi les fleurs, s'était permise de la prendre pour cible. Par la suite des tremblements de terre résonnèrent au sol, comme une sorte de provocation souterraine, faisant bondir Minami sur ses deux jambes en tirant sur ce qui la retenait. L'espèce de liane – violette au passage – se craqua pour laisser partir la demoiselle, et prise d'une panique extrême du aux secousses, elle tourna sur elle-même sans pouvoir comprendre d'où les grondements terriens venaient. Ce ne fut que lorsque le sol se mit à se fendre sous ses pieds qu'elle recommença une course effrénée, tout en jetant quelques regards derrière elle. Il aurait pu prévenir que la zone était infestée ! Diantre! Quelques secondes plus tard, elle se retrouvait poursuivie par … Une plante carnivore géante. Énorme, imposante, de couleurs variantes et claquantes, avec un corps presque mou et gluant comme un yaourt, la bestiole carnassière la poursuivait avec rapidité et propulsait une fois de plus Minami au rang de proie. Cependant, la plante, bien que maligne et rapide, ne sut pas faire demi-tour lorsque la jeune fille s'arrêta net pour tourner les talons dans la seconde. Proftant de cet instant de répit pendant lequel elle ne pouvait pas se faire repérer, Minami se cacha derrière un rocher bleu aux taches jaunes qui venaient d'apparaître – ou plutôt de sortir du sol – et qui tombait admirablement … A pic !


« Pitié, ne me trouve pas … Pitié, pitié ... » chuchota t-elle d'une voix tremblante.

La plante s'arrêta en fouillant du 'regard' les environs et se mit à vagabonder tranquillement en jetant un oeil un peu partout. Pourvu qu'elle ne me retrouve pas, pitié ... Accroupie derrière le rocher, les genoux repliés vers elle, Minami étouffa un petit rire nerveux, et plaqua sa main sur ses lèvres dans la seconde qui suivait. Quelque chose venait de la chatouiller à la main : oh, pas grand chose, juste une fourmi fushia de la taille d'un pied qui passait furtivement sur ses doigts sans lui faire de mal. Secouant doucement sa main, elle ordonna d'une voix basse « Ah ha, allez, du vent, bébête ! » Aussitôt, l'insecte se cachait en dessous de la robe de la jeune fille, lui faisant pousser une grimace de surprise. Bon, au moins, elle ne resterait pas seule en attendant que la plante verte retourne se coucher six pieds sous terre.


[ Voilàààà \o/ Entrée un peu mode Indiana Jones mixée avec une plante Piranha mais bon xD ! Si quelque chose vous dérange dans le post, dites moi le, j'éditerais sans problème ~ :3 Edit : La plante ressemble à ça >w< ]
Anonymous
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Mer 15 Aoû - 14:17
    Cela faisait un moment qu'Ayame était sortie du labyrinthe, et un moment qu'elle courait pour lui échapper. Cette saleté était bien capable de bouger ses murs pour la rattraper ! Mais même si elle ne le voyait plus, la jeune fille ne pouvait pas s'empêcher de courir, ce qui n'était pas gênant puisqu'elle ne ressentait pas la fatigue. Derrière elle, elle avait cru distinguer la silhouette de l'une des deux personnes qui l'accompagnait dans le dédale, mais elle n'en était pas sûre. Elle était à présent dans une plaine, à l'apparence plutôt calme. Mais Ayame avait appris que dans l'Esquisse, il ne fallait pas se fier aux apparences. C'est pourquoi elle s'arrêta de courir, pour marcher prudemment et faire attention à ce qu'il y avait autour d'elle. Comme d'habitude, il n'y avait pas de danger à l'horizon, car il avait pris l'habitude de se manifester sans crier gare. C'était d'ailleurs une mauvaise habitude qui avait tendance à agacer la jeune fille. A chaque fois, elle se faisait avoir, et à chaque fois elle se disait que ça ne se reproduirait plus. Mais bien entendu, elle échouait et les dangers la piègaient très facilement. Bref, elle marchait dans une plaine fleurie, qui paraissait très agréable. L'herbe violette se mariait très bien avec les fleurs multicolores, qui dégageaient un parfum très attirant. De temps en temps, il arrivait qu'une fleur se transforme en objet, mais elle restait néanmoins innofensive.

    Soudain, Ayame vit une énorme plante carnivore, qui courait après quelqu'un. La jeune fille n'avait pas spécialement envie de s'attirer des problèmes, ainsi que la haine d'une plante manifestement méchante, mais elle sentit qu'elle devait aller aider cette pauvre fille dont la vie était menacée. Sans réfléchir, elle s'élança vers elle, en essayant de ne pas être repérée par la plante. Sans prévenir, une racine bleue apparut soudainement sur le sol, et la jeune fille trébucha dessus. Elle perdit alors la plante et sa proie de vue, car elles étaient déjà loin. Mais Ayame ne voulait pas rester passive, et reprit sa course tant bien que mal. Elle finit par distinguer les silouhettes, qui se rapprochaient au fur et à mesure. Alors qu'elle était très proche d'elles, Ayame vit la jeune fille se cacher derrière un rocher qui était apparu miraculeusement. La plante la perdit alors de vue, et se mit à la chercher. C'est alors qu'Ayame réalisa qu'elle était largement dans le champ de vision dans la fleur, et qu'elle allait passer un sale quart d'heure si celle-ci la repérait. Malheureusement, elle ne pouvait pas se cacher dans l'herbe, qui n'était pas assez haute, et il n'y avait pas de rocher ni de buisson à l'horizon. La plante se retourna, laissant le temps à Ayame d'aller rejoindre la jeune fille. Elle veilla à ne faire aucun bruit, ce qui se révéla plutôt facile. Jusqu'au moment où elle aperçut un énorme insecte sur sa jambe. Ayame avait la phobie des insectes, et ne put s'empêcher de lâcher un cri strident. La fleur se retourna vers elle, et avait l'air furieuse.

    "Ne pas bouger, ne pas bouger !"

    Ayame resta immobile, mais la plante se rapprochait dangereusement d'elle. Elle avait peur, comme elle n'avait jamais eu peur. Même dans le labyrinthe, elle avait été plus calme !
Anonymous
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Mer 15 Aoû - 22:04
A WALK ON THE PLAIN
Où le protagoniste tombe de Charybde en Scylla



Jude observait sa main droite encore tremblante tout en débitant mécaniquement toutes les injures de son répertoire généreusement fourni (on vous épargnera la transcription). Dire des insanités avait tendance à l’apaiser. Ceci dit, la thérapie aurait probablement été plus efficace s’il avait pu avoir en face de lui cette saleté de hamster mutant réduit à l’impuissance (admirez ce magnifique spoiler à propos du topic du labyrinthe, hohoho). N’avoir personne à qui balancer ce flot d’injure le contrariait.

Il essuya du revers de sa manche son front couvert de sueur, inspira un grand coup et fronça les sourcils. Pour la bonne raison qu’il venait d’apercevoir la fille aux cheveux noirs -une de celle qui était encore avec lui dans le labyrinthe il y a moins de cinq minutes- passer devant lui comme si elle avait le feu au derrière. Jude se raidit. Il avait réalisé que dans ce monde, les gens ne couraient pas pour le fun. Mais plutôt parce qu’ils étaient poursuivi par diverses créatures aux intentions rarement catholiques. Jude jeta un regard autour de lui. Pas de danger apparent. Il aurait bien aimé demander à la fille pourquoi elle courait comme une dératée, mais elle était déjà trop loin pour ça. Et puis il avait été suffisamment odieux précédemment pour qu’elle se refuse à lui adresser de nouveau la parole. Ramasser ce que l’on avait semé, que ça s’appelait. Après un dernier regard en arrière, il s’élança à sa poursuite. On n’est jamais trop prudent.

Voilà comment Jude se retrouva à courir à perdre haleine après une quasi-inconnue, sans même savoir pourquoi il galopait ainsi. Décidemment, ce monde lui faisait faire des choses parfaitement absurdes. Tout en s’efforçant de suivre à distance la fille, Jude se fit la réflexion que cette plaine était étonnamment vide. Et calme. Trop calme. Il eut la désagréable impression d’être le protagoniste d’un mauvais film à suspense. Le genre qui sacrifie tragiquement tous ses personnages pour le bon plaisir du spectateur. Il aurait parié son gilet rayé qu’un danger allait leur tomber dessus inopinément d’ici moins de deux min…

Jude pila net, cligna des yeux -on ne savait jamais- et s’autorisa un décrochement de mâchoire. Il faut dire qu’une plante carnivore flasque, en technicolor, gambadant joyeusement à la poursuite de ce qui semblait être une énième demoiselle, ça restait une vision extravagante, même pour ce monde. Mais le plus surprenant, c’était peut-être que la fille devant lui n’ait même pas dévié sa trajectoire. Jude songea qu’elle aurait fait un parfait kamikaze. Lui, en revanche, n’avait pas sa vocation dans le métier. Il eut une dernière pensée pour les deux futures victimes, et se détourna, étouffant une volatile bouffée de regret.

Il n’eut pas le temps de faire trois pas que la copie conforme du végétal multicolore qu’il avait vu au loin sortit du sol, à deux mètres devant lui, lui coupant toute retraite. Jude pâlit et tenta une feinte sur la droite. Une espèce de liane rose s’interposa et claqua à deux centimètre de sa tête. Il fit une seconde tentative, vers la gauche cette fois. La liane se contenta de le poursuivre en se tortillant avant de s’enrouler perfidement autour de sa cheville. Jude s’écrasa au sol avec la légèreté et la souplesse d’un pachyderme arthritique. Il recracha un petit tas de sable, jeta un coup d’œil furieux à la plante pas franchement verte, et péta un câble :

« SALETÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ! »

Il se jeta sur le pseudo-tentacule fermement agrippé à sa cheville et s’acharna furieusement dessus. Il put donc constater que la plante avait une texture gluante à souhait, et suffisamment élastique pour que, à défaut de la couper, il puisse desserrer l’étau autour de son membre et se dégager.

Bizarrement, une fois debout face à l’imposante bestiole, son rationalisme prit le dessus sur sa fureur dévastatrice, et plutôt que se lancer héroïquement dans un combat à mort, il détala comme un lapin. Voire même plus rapidement. C’était fou ce que la peur pouvait vous faire faire. Jude se dit qu’avec une plante mutante aux trousses, n’importe qui serait capable de parcourir 100 mètres en 10 secondes. Il faudrait songer à introduire une épreuve de course-avec-poursuivants-voraces aux Jeux Olympiques, on enregistrerait sans cesse des nouveaux records.

Partagé entre sa course éperdue et ses réflexions hautement intellectuelles, il mit un certain temps à réaliser qu’il avait fini par se diriger dans la même direction que les deux demoiselles et leur plante. D’ailleurs, c’était peut-être exactement ce que celle qui était à ses trousses avait planifié. C’était vexant, de s’être fait piéger par un végétal. Après ça, on ne pouvait plus prétendre à posséder un QI plus élevé qu’un navet.
Mon pauvre Jude, il ne te restera bientôt plus qu’à te mettre à la photosynthèse, songea le garçon avec un sourire acide.
En attendant, il fonçait toujours droit sur la deuxième plante, ce qui était moyennement judicieux. Il essaya de dévier sa trajectoire, en fut dissuadé par un méchant coup de tentacule sur l’épaule, agonit copieusement la plante d’injures, laquelle répliqua par un croche-pied. Enfin, un croche-tentacule. Jude perdit l’équilibre, battit des bras et se rattrapa de justesse. Ravi d'avoir déjoué le piège, il tourna la tête pour adresser un sourire narquois au végétal. Ça ne servait à rien, mais ça faisait du bien. Quand il détourna la tête, il eut à peine le temps de voir la seconde plante, plongée dans la contemplation d’un rocher bleu à pois jaunes. Avant la collision.

Ce fût… visqueux. Jude s’enfonça entièrement dans une ignoble matière gluante et collante. Pendant deux secondes, il paniqua, battant frénétiquement des bras et des jambes. Puis il fût violemment expulsé. Pour la deuxième fois en cinq minutes, Jude s’étala dans le sable. Il se releva péniblement, pour voir la plante se recroqueviller et réintégrer péniblement le sol. De toute évidence, elle avait encore moins apprécié l’impact que lui. Un grognement sourd dans son dos lui apprit que de son côté, la deuxième plante n’avait pas apprécié du tout que sa copine ait été mise KO de cette façon. Jude fit face à la plante et recula prudemment, jusqu’à buter dans le curieux rocher. En désespoir de cause, il se jeta derrière, se retrouvant nez à nez avec les deux filles.

Le rocher avait beau être particulièrement salvateur, la place commençait à manquer derrière, et la plante, pour peu qu’elle ait un minimum de cervelle, ne tarderait pas à découvrir le pot aux roses. Jude jeta un regard aux deux autres. Elles n’avaient pas l’air très inspirées quant à une possible solution. Lui avait son idée, inspirée de son récent carambolage. Il se pencha vers sa voisine directe, la fille du labyrinthe dont il avait oublié le nom -dans l’hypothèse où elle le lui ait dit- et murmura :

« J’ai besoin d’un leurre. C’est sérieux, ce coup-ci. Tu détournes l’attention de la plante, pendant ce temps, moi et l’autre fille, on s’écarte pour prendre de l’élan, et on lui rentre dedans par surprise, comme je l’ai fait avec l’autre. »

Il ne lui demandait pas son avis. Pour une fois que Jude était coopératif, elle n’avait pas intérêt rechigner. Il désigna impérieusement la plante du menton.

« J’aimerais pouvoir dire que c’est quand tu veux, mais en fait non. Donc si t’as pas de meilleure idée dans les deux secondes, bouge-toi, OK ? »

Anonymous
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Mer 22 Aoû - 0:25



courir pour sa vie





Toujours la fourmi sous le jupon, Minami avait fait silence jusqu'à ce qu'une jeune fille aux cheveux noirs s'approche de la zone. La zone de la plante. Et autant dire qu'elle n'avait pas apprécié qu'une seconde personne frôle son territoire, cela va sans dire. La demoiselle vînt à la rescousse de la brune sans crier gare et tenta de déjouer rapidement l'attention de la bestiole lorsqu'elle s'approchait de trop près du rocher - cachette universelle pour l'autre en attendant. Fort heureusement, la plante perdit de vue sa proie, juste assez longtemps pour que celle-ci puisse se cacher derrière l'imposant rocher à son tour. Avant tout et par dessus tout, elle remarqua la petite fourmi collée à la jambe de Minami, lui faisant un regard bien apeuré pendant que la plante se maintenait dans sa recherche. Postant ses deux mains en face de la nouvelle protagoniste, la brune chuchota en espérant ne pas se faire attendre du monstre.

« Calmez-vous, calmez-vous, elle ne vous fera rien ! Et il ne faudrait pas que cette chose nous- »

Une ombre s'était abattue soudainement au dessus de leur tête leur suggérant que le monstre justement, n'avait pas chaumé pour les trouver, pire encore : maintenant, plus rien ne pouvait les cacher, voire les protéger. Les yeux grands ouverts, effarées, les deux jeunes filles se crispèrent, tout autant que la fourmi qui tournait en rond sur elle-même, de peur sûrement ? C'est la fin, pensa la brune en détaillant la plante aux couleurs claquantes, qui dégoulinait d'une matière flasque. Et puis, boum. Plus rien. La plante s'était arrêtée net et son attention s'était détournée sur le côté. Que pouvait-il bien y avoir de si important de l'autre côté ? Oh, juste un troisième individu, qui venait de percuter une plante - ou l'inverse - similaire à celle près de des deux autres. Celle-ci s'était retirée gracieusement sous terre par la force de l'impact qui l'avait plus ou moins assommée. Le combat précédent entre les deux avait littéralement échappé à Minami, trop prise par la colère de la première bestiole, mais maintenant, ils savaient que celles-ci n'étaient pas invincible, c'était un bon point. Tandis que le végétal grognait ou hurlait - comme on veut - à la mort pour la 'mort' de son double, le jeune homme vînt les rejoindre en quatrième vitesse, tout en sachant que le rocher n'était plus le meilleur moyen de se cacher. Il proposa d'emblée une stratégie pour se débarrasser de l'adversaire à l'autre brune aux yeux violets. Simple, rapide, avec un risque de mort élevée mais ça, on le discutait, Minami acquiesçait intérieurement pour le plan élaboré dans la seconde. Elle leur aurait bien demander à chacun d'entre eux leur prénom respectif mais le temps était à courir pour sauver sa peau.

Agrippant l'espèce de fourmi fushia qui lui tenait compagnie, Minami se mit en position de sprint, en attendant le départ de la demoiselle. Elle n'aurait qu'à courir pendant qu'elle et le brun foncerait sur la plante. Le plan avait l'air d'être faisable et facile, encore fallait-il que la plante se ramollisse comme sa compère, et que la jeune fille - future coureuse du 100 M - soit d'accord pour risquer sa peau aux périls des deux autres.


« C'est quand vous voulez ! »

[ Désolée, le post est petit, je voulais faire avancer l'histoire mais je préfère laisser à Aya le contrôle de son perso donc voilou :B Au passage, belles entrées à vous deux xD ! ]
Anonymous
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Ven 31 Aoû - 14:51
    Ayame détourna le regard, alors que la plante se dirigeait vers elle et l'autre jeune fille. C'est alors qu'elle vit le jeune homme du labyrinthe, Jude. Il était en pleine bataille contre une seconde plante, qui avait l'air aussi sympathique que la première. La jeune fille ne savait plus où donner de la tête, entre la première plante qui voulait la dévorer, et Jude qui en combattait une seconde. Une fleur ? Dis comme ça, cela rendait la chose assez peu menaçante. La jeune fille se recroquevilla pour mieux se cacher derrière le rocher, tentant d'ignorer la fourmi qui tenait compagnie à la seconde jeune fille. Ayame détestait les insectes, plus que n'importe quoi d'autre. C'est pour cette raison que ce fut une torture pour elle de rester à côté d'une fourmi. Qui soi dit en passant, était la chose la moins menaçante qu'elle avait pu voir sur Esquisse. Le combat entre Jude et le végétal était toujours d'actualité. Ayame eut mal pour lui lorsqu'il fut projeter sur le sol, avant de se relever. Elle espérait qu'il allait se sortir de cette fâcheuse situation, et même tuer le végétal. Ce fut chose faite, quand il fonça vers la plante. Celle-ci fut "tuée" sur le coup, et Jude n'avait plus de plante à ses trousses. Il rejoignit pourtant les deux jeunes filles, et s'adressa à Ayame.

    « J’ai besoin d’un leurre. C’est sérieux, ce coup-ci. Tu détournes l’attention de la plante, pendant ce temps, moi et l’autre fille, on s’écarte pour prendre de l’élan, et on lui rentre dedans par surprise, comme je l’ai fait avec l’autre. »

    Ayame fut surprise par le plan si soudain du jeune garçon. Il en avait de l'imagination pour exterminer les plantes tueuses ! Cependant elle n'avait pas vraiment le choix. Soit elle coopérait, et ils étaient certainement tous sauvés, soit elle refusait et tout le monde allait mourir. Le choix fut vite fait dans l'esprit de la jeune fille aux yeux violets.

    « Tu vas me prendre pour une folle, mais je te fais confiance Jude. »

    Ayame jeta un bref coup d’œil vers la jeune fille et Jude. Elle prit alors une grande inspiration, et s'élança. Elle devait détourner l'attention de la plante. Pour se faire, elle courut en faisant le plus de bruit possible pour que la sale chose la remarque. Ce fut très facile, et la jeune fille se retrouva très vite au statut de proie. Elle courut le plus vite possible, à tel point qu'elle aurait pu faire les Jeux Olympiques. Elle décida de garder cette idée en tête, au cas où elle réussirait à sortir de ce monde. Mais ce n'était pas son souhait le plus important pour le moment. Ce qu'elle voulait, s'était de pouvoir détruite cette plante. Maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer que Jude & la jeune fille arriverait à se débarrasser de la plante avant que celle-ci n'ait rattrapé la jeune fille aux yeux violets pour la croquer. Même si ses chances de survie étaient moindres, elle gardait espoir.
    Spoiler:
Anonymous
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Dim 9 Sep - 22:04
A WALK ON THE PLAIN
Où l'on fait quelques rappels de mathématiques



« Tu vas me prendre pour une folle, mais je te fais confiance Jude. »

Si Jude avait été en train de boire ou manger quoi que ce soit, ça aurait été le moment épique où le personnage recrache avec une classe inouïe ce qu’il était en train d’ingurgiter, et ce en plein dans la face de son interlocuteur. Fort heureusement pour Ayame, Jude avait la bouche vide. Au lieu de cracher comme un lama, il ne put que lui lancer un regard franchement inquiet. Les personnes normalement constituées passaient leur temps à le contredire. Alors pour qu’elle accepte sans rechigner une demande de sa part qui, avouons-le, avait 50% de chances de la conduire à une mort prématurée, elle devait être légèrement dérangée.
Il en était presque déçu, en fait. Il s’était préparé à argumenter, brailler, piquer sa crise (pas forcément dans cet ordre) pour la faire sortir de derrière le rocher, et voilà qu’elle s’exécutait sans même qu’il n’ait eu l’occasion de la traiter de tous les noms.
Vint ensuite le doute : était-ce vraiment une bonne idée ? En temps normal, Jude ne doutait pas. Mais en temps normal, le gens étaient toujours contre lui.
Il regarda la jeune fille s’élancer, vaguement mal à l’aise, avant de se tourner vers l’autre :

« Vous êtes toutes les deux d’accord avec moi ? Ca ne va pas du tout… J’ai dû me tromper. »

On ne précisera pas tout ce qu’une telle affirmation pouvait sous-entendre quant à son appréciation des deux demoiselles…
En attendant, il y en avait précisément une qui courait, avec à ses trousses une plante qui rêvait d’en faire son déjeuner. Jude fût tenté pendant une seconde de partir en courant dans la direction opposée, profitant de la diversion. Mais il sentait bien que ce serait particulièrement ingrat, surtout à l‘égard d’une des rares personne à avoir jamais été du même avis que lui.

« Bon, va peut-être falloir y aller avant qu’elles aient pris deux kilomètres d’avance. »

C’est-à-dire que la poursuivie et la poursuivante couraient comme si leur but était de dépasser le mur du son, et n’en étaient probablement pas très loin, d’ailleurs.
Jude s’élança à son tour. Mais deux cent mètres de courses lui suffirent pour conclure que si la fille aux yeux violets ne ralentissait pas, ils seraient bien incapables de la rattraper. D’une parce qu’elle était partie en avance par rapport à eux, et de deux parce que, certainement motivée par la peur de finir très prochainement dans l’estomac d’une plante –motivation que Jude et Minami ne possédaient plus- elle courrait nettement plus vite qu’eux.

« Hé, ralentis si tu veux qu’on arrive à te rattraper ! » brailla-t-il de toutes ses forces.

Le truc, c’était que même si elle ralentissait effectivement, il n’était pas certain que la plante en fasse de même. La situation risquerait alors de se terminer en casse-croûte.

« Ou alors change de direction ! Tourne à droite ! »

En effet, Jude, à 17 ans, avait fini par assimiler le théorème de Pythagore. Qu’est-ce que le vieux mathématicien vient faire ici, me demanderez-vous ?
C’est bien simple : le carré de l’hypoténuse étant égal à la somme des carrés des deux autres côtés, on pouvait raisonnablement en déduire que si Ayame tournait à angle-droit, alors Jude et Minami pourraient emprunter l’hypoténuse pour arriver au même point qu’elle nettement plus rapidement que si ils devaient parcourir les deux côtés comme elle l’avait fait.
Vous n’avez rien compris ? Moi non plus. On n’a jamais dit que tout ce qui sortait de l’esprit de Jude était parfaitement logique et sensé (il y aurait même une légère tendance à ce que ce soit le contraire… Bref.).
Pour plus de précision quant à la théorie du zèbre, voyez ci-dessous (on ne vous demande pas d’être d’accord, surtout que ça lui donnerait l’impression d’avoir tort) :
Spoiler:

Suivant son plan qu’il trouvait fort astucieux, Jude obliqua donc vers la droite, formant un angle d’environ 45° (je vous aurais bien fait le calcul exact avec le cosinus, mais je crains de perdre quelques lecteurs qui font suffisamment de maths extérieurement pour n’avoir aucune envie d’en retrouver au beau milieu de ce RP).

« Oh ! Machin, là-bas ! Tourne à droite là maintenant tout de suite ! »

L’ennui, si on disait qu’on était d’accord avec lui, et si en plus on lui obéissait, c’est que naturellement, il y prenait goût. Il tourna brièvement la tête vers la fille qui courait juste derrière lui.

« Et toi, Truc, suis-moi. On va se la faire, cette saleté de mauvaise herbe fluo ! »



Spoiler:
Folie d'Esquisse
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Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Sam 15 Sep - 15:20

Tout ça est d'une lassitude. Ou du moins ne rit-elle pas assez. Et, vous le savez, Dessinateurs, si l'Esquisse ne se moque pas de vous, elle va faire en sorte de... pimenter l'action.

La terre est en mouvement. La plaine ondule, ondule, et crée de gigantesques vagues. Comme à la piscine, sauf qu'au lieu de suivre les mouvements de l'eau, vous retombez durement sur le sol. Toujours plus vite, toujours plus haut, et ce tandis que les plantes semblent s'amuser comme des petits folles, puisqu'elles sont fixées au sol, elles. Attirées par l'ambiance électrique, leurs collègues carnivores sortent de Terre.

Et elles boiraient bien un petit cocktail.






(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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