[JOUR 16] [SALON-PISCINE] Y a t-il quelqu'un dans ce navire ? [LIBRE]

Anonymous
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Dim 26 Mar - 21:41
Description du lieu:

Rook resta un long moment au sommet d’une colline surplombant la Base et les ruines de la Ville. C’était la première fois depuis son réveil dans l’Esquisse qu’il apercevait un semblant de civilisation. Méfiant à cause des nombreuses épreuves qu’il avait subi lors de son long, long vagabondage dans la nature depuis le quatrième jour, il avait décidé d’observer les va et viens et des éventuels habitants.
Les autochtones ne semblaient pas très nombreux, mais il y avait effectivement de la vie et de l’activité. La plupart semblaient…humains, parfois à peu de chose près. Était il un oiseau rare dans ces contrées ? Impossible à deviner, l’échantillon n’était pas assez exhaustif. En tout cas, ils n’avaient pas l’air agressifs. Comme lui, ils semblaient simplement chercher un moyen de s’organiser pour survivre au mieux dans ce monde hostile.

Satisfait par qu’il voyait, le golem de bois se releva à l’aide de son épée rouillée et traîna ses lourds pieds enferrés jusqu’à l’entrée de la Base. Là, une étrange clôture faite d’une matière rose et fibreuse semblait se reconstruire d’elle-même. Il ne s’attarda pas bien longtemps dessus, après tout il avait déjà vu son lot d’étrangeté.

Il passa la lourde porte d’entrée et se retrouvait maintenant face à une cour intérieure donnant sur un jardin. Tout était calme et silencieux, il ne semblait pas y avoir qui que ce soit dans les environs. L’arbre vivant regarda autour de lui. Des couloirs menant à d’autres pièces pour l’instant fermées et des escaliers. Allait-il se permettre de déambuler dans cet endroit qu’il ne connaissait pas et qui appartenait déjà à un groupe de personnes ? Oui. Après tout, il était venu ici expressément pour rencontrer ces gens, il n’allait pas gentiment attendre que quelqu’un passe par ces couloirs, même si cela allait contre les principes de politesses les plus élémentaires pour lui.

Sa carcasse avançait maintenant vers ce qui était la salle de réunion. Rien, personne à cette heure-ci. Émettant un grincement sourd qui correspondait à un soupir, il referma la porte et continua sa visite improvisée. Progressant le long du couloir droit, il finit par tomber sur l’aile droite, et s’y engouffra. La porte la plus au nord donnait sur ce qui semblait être une réserve des armes les plus étranges possible. Maintenant plus ou moins habitué aux lois d’Esquisse, Rook décida bien vite de ne toucher à rien et de fermer consciencieusement la porte derrière lui, espérant n’avoir réveillé aucun objet étrange de par sa seule présence.

Ayant une certaine appréhension de ce qu’il pourrait déclencher en ouvrant des portes au hasard, il décida de laisser tranquille les pièces fermées et continua son petit tour de la cour intérieure, jusqu’à revenir sur ses pas près de l’entrée. Là, il remarqua qu’il avait raté une porte entrouverte : c’était le Salon-piscine. Il poussa doucement la porte et se plia en deux pour passer l’embrasure. Une fois à l’intérieur de la pièce, il se releva du haut de ses deux mètres vingt, sa carrure impressionnante toisant l’intérieur de son regard sans globe oculaires au travers de son casque à l'allure impassible. Çà et là, de meubles et des sièges faisaient penser à un salon ou une étude, à ce si près que le sol était une piscine de plus en plus profonde.
Décidément, ce bâtiment était bel et bien régit par les mêmes règles sans queue ni tête de l’extérieur. Allait-il finir par croiser quelqu’un ?

Résumé:
Anonymous
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Sam 15 Avr - 0:56
Précision pour la compréhension:


Synt était encore perdu, elle ne comprenait pas ou elle était ni ce qu'elle faisait ici, mais elle ouvrait grand les yeux tournant la tête dans tout les sens pour ne pas en rater une seule miette. Elle s’arrêta un instant. Ce monde ne ressemblait pas du tout a celui qu'on lui avait décrit, les grands immeubles, la foule, ect. Tout ce qu'elle avait pu sentir, toucher ou percevoir semblait s’être évaporé pour ne laisser qu'un monde flou et difforme semblant si réel et pourtant si lointain. Dans ses pensées elle avait longuement tenté de représenter le monde. Mais rien, ne l'avait préparé a ce qu'elle voyait.

Elle repris son air sérieux, ferma les yeux et reparti d'un bon pas. Rien de mieux pour oublier ses doutes que de marcher les yeux fermé. C'était, bien évidemment un exercice auquel elle était habituée, mais la concentration requise était énorme. Essayez de fermer les yeux et d'avancer, et maintenant, avancez d'un bon pas dans un paysage que vous ne connaissez pas du tout. Elle n'avait pas son bâton et avançait donc avec plus de difficultés que d'habitude.

Elle arriva devant ce qui lui sembla au toucher être une grande porte. Elle se refusa d'ouvrir les yeux, préférant découvrir cet endroit a "l'ancienne manière", au toucher, a l'odorat, au sons. Une chose la choqua alors, le bruit, ou plutôt le manque de bruit. Elle n'avait jamais entendu, de la ville d’où elle venait, un silence aussi parfait. Elle continua a marcher au hasard. Décidant qu'elle ne tenait pas a se perdre, elle posa sa main contre un mur et le longea. Au bout d'un moment le mur s'interrompit et elle supposa qu'ici se trouvait une porte. En effet elle pu sentir le bois contre sa paume après avoir tendu sa main un peu plus loin. Elle décida d'entrer dans la pièce. Elle commença a avancer avant de s’arrêter a nouveau surprise. Elle venait de marcher dans de l'eau. Était ce une flaque ou cet endroit était-il une salle de bain ou quelque chose comme ça?

Elle oublia le don qu'elle avait récemment reçu et s’avança a nouveau. C'est alors qu'elle se cogna a quelque chose de métallique. surprise, elle recula et posa ses mains devant elle pour essayer de comprendre de quoi il s'agissait. La chose bougea dans un bruit métallique horrible qui blessa les oreilles sensibles de la jeune fille. Elle recula encore les mains sur les oreilles. Ça y est elle allait mourir pour de bon! Elle était effrayée. Elle se recroquevilla sur elle les mains sur les oreilles attendant quoi que ce soit lui signalant sa mort...


Résumé:
Anonymous
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Ven 21 Avr - 14:22
Blasé par le vide humain qui caractérisait cette salle et toutes les autres qu’il avait pu visiter, Rook décida de rester un moment sur place. Il était fatigué du voyage, et quelqu’un finirait bien par utiliser cette pièce. Beaucoup trop grand pour s’assoir dans l’un des fauteuils où l’eau était encore à bas niveau, il se contenta de faire le planton en s’appuyant sur le pommeau de son épée. Là, il entrait dans une sorte d’état méditatif qui lui servait souvent de sieste et où ses pensées défilaient à une allure folle.

Il fut soudainement tiré de sa torpeur par le bruit caractéristique de quelque chose qui rebondissait sur le fer de son armure.

* CLANG ! *

Empli de curiosité, il se retourna lentement, faisant craquer son bois noueux et grincer son métal rouillé dans une symphonie de bruits désagréables qui dresserait les poils de beaucoup de gens.

Il fût étonné par ce qu’il découvrit. Étonné de la criante normalité de l’individu qui se tenait devant lui. Une fille, encore jeune, qui semblait grandement apeurée par ce qu’elle venait de rencontrer. Et il ne pouvait pas vraiment la blâmer. La petite chose était sur la défensive et semblait se protéger le crane avec les mains dans un réflexe de survie.
Le golem de bois et de fer posa un genou à terre pour mettre ce qui lui servait de visage au niveau de celui de l’arrivante, émettant à nouveau quelques crissements. Il posa alors une main sur l’une des épaules de la jeune fille avec toute la délicatesse dont il pouvait faire part.

- Ne craint rien, petite fille. Je ne suis pas quelqu’un de méchant. Je ne te ferais pas de mal.

Sa voix était aussi noueuse, grave et puissante que son apparence le laissait présager. Mais son ton était définitivement calme, posé, et se voulait même aussi doux et rassurant que possible. Pour l’instant, la demoiselle ne semblait pas décidée à ouvrir les yeux. Elle avait sûrement pris peur en voyant son apparence monstrueuse, comme tous les autres.
Jusqu’ici, seuls les objets fous l’ayant attaqué pendant qu’il était dans la nature n’avaient pas hésités avant de s’approcher de lui. Il se doutait bien que les habitants de ce refuge ne dérogeraient pas à la règle, mais même en le sachant, il ne put s’empêcher d’être un brin frustré. Il était effrayant, et il n’y a rien qu’il pouvait faire à ce sujet.
Prenant son mal en patience, il soupira brièvement avant de retirer sa main et de se relever sans geste brusque, attendant que la jouvencelle réagisse.

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Dim 28 Mai - 8:31
Synt étendit a nouveau les crissement horrible se rapprocher et se crispa encore plus. Elle ne voulais pas mourir! elle était trop jeune pour mourir! Soudain la "chose" devant elle se mit a parler. Sa voix était  calme presque douce, "la chose" posa la main sur l'épaule de Synt.

C'est a se moment la que Syntose se rendit compte que la chose n'en était pas une mais plutôt une personne. C'est a se moment la que Synt se souvint qu'il ne fallait pas se fier aux apparences (ou dans le cas présent a ce qu'elle imagine être l'apparence). Elle resta figer la debout pendant un bon moment a peser le pour et le contre pour savoir si elle devait ouvrit les yeux ou partir en courant. La curiosité fut la plus forte. Après avoir repris possession de ses moyens, Synt ouvrit tout doucement un œil puis l'autre. Elle mit un peu de temps a s’habituer a la lumière. Elle observa la personne qui était devant elle, et en tira une conclusion. C'était un arbre, un arbre dans une armure.

Soudain Synt explosa de rire. Elle n'avais encore jamais vu un homme arbre coincé dans une armure, mais c'était la chose la plus drôle qu'elle ai vu jusque la. A bien y penser elle n'avait encore pas vu grand chose...Elle se demanda si elle était morte ou si elle rêvait. Après avoir repris son souffle et ouvrit la bouche pour demander doucement:

-Bonjour monsieur arbre: je m'appelle Synt, Syntose W et vous comment vous appelez vous? J'aurai une question monsieur arbre je suis morte ou je rêve?

A chaque fois qu'elle disait monsieur arbre, Synt devais s’empêcher de rire et tentait de cacher le sourire qui venait a ses lèvres. Elle vit quelque chose de plus profond, et de plus métaphorique dans l'apparence de l'homme devant elle. Un arbre bloqué dans un armure, comme dans une prison ou le naturel est enfermé. Cache qui tu est, c'est ce qu'on lui avait toujours dit, cache qui tu est, tu n'est qu'une aveugle, soit comme les autres. Étrangement elle se sentait assez proche de cet homme, bien qu'elle en avait légèrement peur, mais plus que de la peur Synt ressentait de la curiosité, encore et toujours elle l'emporta. Elle avait vite repris son visage triste et ses yeux étaient presque clos: les habitudes ont la vie dure.

-Monsieur arbre, Pourquoi êtes vous comme ça?

Elle ouvrit grand les yeux et s'assit par terre comme un enfant attendant une l'histoire que ses parents lui racontent tout les soir.

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