[SALON/PISCINE] Jeunesse d'aujourd'hui, ne faites plus les cons! ♫

Anonymous
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Dim 21 Déc - 18:17
Il s'agit simplement d'un salon… ayant subi un léger dégât des eaux. [...] Imaginez une piscine municipale dans laquelle on aurait mis non seulement des fauteuils et des canapés flottants, mais aussi une kyrielle de coussins en tout genre ; vous obtenez à peu près le lieu.

J'ai assez glandé pendant mes deux, trois premiers jours ici, parce que voilà, j'étais physiquement pas en l'état d'me montrer utile, du coup j'ai préféré attendre d'être à nouveau valide pour m'attaquer vraiment au foutoir monstre et faire de la reconnaissance. Ouais, mais l'a fallu plus que deux, trois jours, pour évaluer la gravité d'la situation, juste pour vous dire, aujourd'hui j'suis pas encore sûre d'avoir tout cerné, ce qui, soit dit en passant, me fout sacrément en rogne. Du coup, dès qu'j'ai pu bouger sans avoir un mal de chien, bah j'me suis mise à bosser pour le rangement et la reconstruction d'cette espèce de base qu'avait de militaire que le nom. Et les armes. Enfin, ça dépendait des armes, ensuite, pa'c'qu'avec tout l'respect que j'dois aux fumigènes, y sont cent fois plus utiles quand ils crachent pas de chantilly. Sans parler du reste - nan, j'en parlerai pas, j'ai assez gueulé là-dessus.

Donc aujourd'hui, huitième jour à la Base, j'ai ouvert une porte, et Dieu sait qu'sans mon réflexe de regarder avant d'avancer j'me serais chiée dans l'eau. Parce derrière c'te saloperie de porte, bah y avait de l'eau. Et pas qu'un peu, hein, c'tait L'Espadon ce truc. Mais comme L'Espadon c'était trop normal pour l'Esquisse, bah y avait des canapés qui flottaient, et des tables basses, bref, un showroom Ikéa inondé. Dents qui crissent de grogne devant tout c'qu'il y a à ranger. Et comme si ça suffisait pas, une blondinette que j'appréciais pas vraiment, pour pas dire pas du tout, en plein milieu de ce bordel. Alors j'lui ai gueulé, la main accrochée au cadrage de porte:
« Eh, la marquise! Tu peux m'dire c'que diable tu fous là? »

Résumé:


Dernière édition par Artémis le Lun 22 Déc - 1:33, édité 1 fois
Anonymous
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Dim 21 Déc - 18:42
Une jeune femme brune ouvrait la porte. Aucun adjectif ne peut dire comment elle a ouvert la porte, son comportement étant indéchiffrable pour toi.

Tu étais convenablement installée, un thé en main et un canapé en guimauve sucré pour éviter que ta robe ne se mouille -ta robe étant faite de papier principalement et qui n’a pas changé depuis un bon bout de temps risquerais de partir en friche- et te garder au sec.
Le thé, avant que cet énergumène arrive, avait un fumer et un goût délicat. Désormais, ce n’était qu’une tâche verdâtre dans la piscine. Pourquoi ? Artémis, aussi ingrate soit-elle, t’avais crié dessus sans raison aucune et t’avais fait sursauter sans que tu ne t’en rendes compte.

Qu’est-ce que je fais là ? La pauvre, elle ne sait même pas dire un mot correct et ose te parler sur ce ton, toi, Adénia, fille de… Hum bref, tu es si connu que tout le monde sait déjà ta grandeur. Sauf elle, on dirait.

Tu répliquas sèchement avec une réponse brève mais efficace.
« - Pourrais-je savoir moi aussi pourquoi as-tu osé entrer comme ça ? Alors que, je n’en sais rien mais tu devrais t’excuser de me parler sur ce ton. Ne t’avons-nous pas appris à t’exprimer correctement dans ta famille ? »
Tu regardas la piscine sous tes pieds. L’eau reprenait peu à peu sa couleur normale (si on peut dire que le rose est une couleur d’eau normale).
« - Et en plus le thé était exquis ! C’est déplacé de ta part de m’avoir fait sursauter de cette sorte. Pff, on t’a jamais appris à être correct ? »
Bizarrement, tu commençais à parler de plus en plus… Mal ? Mais après tout tu avais raison de lui dire ce que tu penses comme ça : il faut bien se mettre à niveau de gens de classe bien plus basse que la tienne pour les comprendre…
Anonymous
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Lun 22 Déc - 0:20
Et v'là qu'c'était reparti, j'avais offensé la marquise de Merdeuseland, en roturière bourrine que j'étais, alors elle couinait en frétillant comme une sardine sortie du grand bleu, même si là, l'eau était rose, et même si là, bah elle flottait dessus. Et ça s'plaignait parce que j'avais gâché son thé, et qu'j'étais pas correcte - cette môme m'emmerdait sacrément. Du coup j'ai craché, et je m'retenais d'aller la chercher à la nage pour l'enrôler dans mon escouade de maintien de l'ordre - qu'était composée que d'moi pour le moment, ça manquait de main d'œuvre utile, j'avais pas croisé Cydna ou Al de la matinée -:
« Ecoute-moi bien, la bourgeoise, t'es pas censée être ici, ton thé, t'as qu'à le boire dans la cuisine, comme quelqu'un de civilisé, hein, elle est faite pour. Si tu veux vadrouiller, rends-toi au moins utile et range. Allez, sors de là. »

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Anonymous
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Mar 23 Déc - 18:55
Dans la cuisine ? Toi ? Mais, pour qui elle se prend ? Et comment ça, « t’es pas censée être ici ? ». Mais enfin, cela n’a aucun sens ! C’est illogique, irrationnel ! Cette petite sotte se croit tout permis et en plus elle ose essayer de te déranger ? Ahah, qu’elle vieille chieuse celle-ci…

« Et pourquoi ne suis-je pas censée être ici ? Ah ce que je sache je suis arrivée bien avant toi et, de plus, même si j’arrivais dans n’importe quel endroit, une place « V.I.P » comme tu dois les appeler, toi, m’est réservée. »

Sur ces mots, tu changeas de siège, te mis sur un rose bien plus confortable que le sofa sur lequel tu trônais auparavant. Tu continuas la conversation sans lui accorder le moindre regard -elle n’était assez grader pour pouvoir en face cette... Garce ? Pauvre de toi Adénia, ce langage futile commence à t’atteindre- et lui répondit aussi sec :

« Et sais-tu que, non, les hauts placés comme moi ne boivent pas dans la cuisine ? Tu sais, pour ceux qui ont un minimum d’argent, nous buvons dans des petits salons. Il semblerait que toi tu n’as même pas assez de livres (nda : (oui je mets cette appellation car elle à la classe) je sais pas comment on met le signe eheh sorry) pour avoir ne serait-ce qu’une goutte de thé de bas gamme. »

Sourire au coin. Ironie. Tu la regardes droit dans les yeux. Air supérieur. Elle va comprendre ton identité. Oui Adénia, tu es un génie.

« Voudrais-tu être ma servante ? J’ai pitié de toi, je te payerais bien pour que tu puisses t’acheter ne serait-ce qu’un bout de pain… Oh et puis non. Une énergumène de ton espèce ne vaut pas mieux qu’un esclave, je t’engage pour travailler dans le vide-ordure. Après tout tu es toi-même un déchet... »

Autre regard, un air de défi. Cette grande brute n’osera même pas t’attaquer. Si elle te touche ne serait qu’une seule seconde, tu portes plainte.

« Non, non, ne me remercie pas. Je sais que ça te fais plaisir de travailler pour moi ! Et puis cela te donnera toujours plus de reconnaissance. Hihihii, petit déchet. »
Anonymous
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Mer 24 Déc - 2:17
J'apprécie pas qu'on me réponde quand j'suis catégorique. Y a bien des fois où j'suis ouverte au dialogue, mais quand c'est pas le cas, et là c'est pas le cas, j'aime pas du tout qu'on trouve à redire à mes paroles. Surtout quand la personne qu'ose le faire facilement quinze ans d'moins que moi, simple question d'respect à ce stade hein. J'parle mal, y a pas à dire, et j'assume, question de milieu, d'éducation, d'entourage, j'imagine. Mais si j'tolère qu'on m'renvoie la balle, faut pas non plus trop déconner, j'permet pas à une morveuse comme Adénia d'me parler sur ce ton condescendant et hautain, surtout pour dire des conneries pareilles, pas comme si j'avais qu'ça à foutre, écouter les caprices de Milady en lui agitant des éventails en plume d'autruche. P't'être bien qu'ça m'a énervé outre mesure, son ton et ses mots, p't'être bien qu'j'ai un vilain complexe d'infériorité, bien au fond, p't'être bien qu'c'est plus que la grogne classique des adultes dont on bafoue l'autorité - j'dirai pas. Pis j'me rends bien compte que c'est tout autant déconner d's'offenser d'une langue de vipère, surtout d'cet âge là, à seize, dix-sept ans on est con comme ses pieds et très vicieux, du coup j'ai pas relevé la provoc' de la môme, et j'lui ai répondu ça:
« J'sais pas trop dans quelle galaxie t'es restée bloquée, fillette, mais au cas où tu l'aurais pas remarqué, y a plus de V.I.P., plus d'argent, plus de p'tit salon pour le thé, et plus d'esclave - et ça d'puis belle lurette, même sur not' planète. L'réveil risque d'être brutal, mais écoute: on est dans la Base militaire, et on est juste treize, OK? Treize personnes qui t'doivent rien, pas plus que tu leurs dois quoi qu'ce soit. C'te pièce est pas sécurisée ni rangée, y a d'l'eau partout, et Dieu sait c'qui peut s'cacher dans c'foutoir, alors tu sors, et tu trouves un aut' salon pour ton thé jusqu'à nouvel ordre, c'est clair? J'suis p't'être bien pas trop ancienne par ici, mais c'est pour le bien d'tous que j'gueule à longueur de temps, sinon crois bien que j'boirais aussi mon thé vautrée dans un sofa. Allez, bouge de là, me force pas à aller t'chercher. »

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Anonymous
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Lun 13 Avr - 12:04
« Plus de salon à thé ?! NON NON, C’EST IMPOSSIBLE ENFIN ! »
Tu avais répondu au quart de tour (et la narratrice rigole d’ailleurs, retard, quart de tour, hum, voyez ? Plop, je m’excuse, continuons.) et il faudrait bien que tu te calmes d’ailleurs. Surtout qu’après l’avoir très très mal parlé, cette fille ne t’a pas attaqué ni rien du tout. Alors bon, reprend tes esprits. Enfin.

« Hum. Attendez un peu s’il vous plait. »

Tu te remis à réfléchir. Elle avait dit qu’ici n’était vraiment VRAIMENT pas sûr. Alors quoi ? Je vais où, moi, maintenant ? C’est ce que tu pensais outrageusement car bon, c’était bien ici pour toi, y avait personne pour te faire suer et tu étais seule. Bien seule. Et rien que ça, c’était l’un des très gros plus.

Mais. D’après ce qu’elle a dit… Tu risques donc de mourir ici si… Si tu restes ? Car c’est un foutoir ? Mais si tu meurs, ça veut dire que tu n’existes plus et… et… personne ne pourra plus jamais voir ta belle bouille ? Et en plus tu n’as pas encore fait régner ton autorité. Alors ce n’est pas bien. Pas bien du tout. Tu ne dois pas mourir. En plus tu as failli mourir plus d’une fois… Heum. Que faire ? Suivre cette dérangée pourrait aussi te mener à périr. Bon. Elle a quand même l’air robuste. Elle te servira de garde du corps, c’est pas si mal finalement.

« J’accepte de te suivre. Et excuse-moi de m’être comporté ainsi. J’espère que tu es courageuse par contre… Imaginons. Je peux te parler encore comme ça quand je veux. Sans vraiment le vouloir… Enfin si mais… »

Réfléchis Adénia. Réfléchis au moins une fois dans ta vie. Tu veux faire quoi ? Sauver ta peau où finalement mourir sans que personne ne se souvienne de toi ? Vraiment ? Est-ce ton choix ? Non, sers-toi d’elle au pire. Et puis elle a l’air, même si tu as énormément de mal à l’admettre, sympa et gentille. Autant la prendre comme alliée.

« Non oublie ce que j’ai dit. Je te suis. J’ai énormément de mal à l’admettre hein, soit en sure, mais t’as pas l’air si en dessous de mon rang social que ça, étrangement. »
Anonymous
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Mar 5 Mai - 15:05
Bras croisé sur la poitrine, j'ai attendu que l'cheminement se fasse, comme elle me l'demandait si poliment (pour changer). Patience, c'comme une pain fournée la tête d'une tarte, faut laisser reposer pour que ça lève. Et au bout d'un temps franchement raisonnable, du moins, quand on connaît ce pauvre bougre d'Ambros, MIRACLE!
La mignonne s'excuse ET accepte de me suivre. Finalement.

C'est tellement bon d'plus voir son autorité contestée.

Bon, elle est plus contestée d'étrange manière, mais après tout j'relève plus tant l'étrangeté que ça depuis longtemps, pourvu qu'on marche pas sur mes plates bandes ou qu'on dépasse pas les limites que j'impose.
« Y a pas de mal. Allez, viens. On sort de là. »
Et lorsqu'elle arrive sur la rive (... ouais, la rive), on quitte la pièce et je ferme la porte derrière moi.

Résumé:
NOTE A ADENIA:
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