[Salon/Piscine] Où l'on peut faire un crawl en regardant la télé. (mais où on ne le fera pas)

Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3158
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Mer 12 Mar - 19:43
Ces évènements se déroulent juste après qu'Eelis ait récupéré Keito à l'entrée, et peu avant la nuit.




C'est ici.

Tu t'arrêtes au beau milieu du couloir. Derrière toi, un Liam aussi plat qu'un aspirateur en fin de vie et Keito, une jeune femme rencontrée il n'y a que quelques minutes. Et devant, une simple porte fermée. Tu ne sais pas ce qu'il y a derrière, mais tu supposes que la salle est vide (en général les gens ont la mauvaise manie de ne jamais fermer derrière eux, par ici). Il est temps de s'arrêter, de toute façon. Tu as dépassé l'Opéra et son effusion de vie et tes propres limites.. en espérant que vous ne tombiez pas sur une salle de torture ou quelque autre lieu peu convivial.

Il faut bien quelque chose pour rattraper la morne ambiance de vos répliques à venir. Tu abaisses la poignée qui émet une petite mélodie et entres, rassuré. Ouf, il s'agit simplement d'un salon… ayant subi un léger dégât des eaux.

« Euh, marchez bien sur les coussins. Conseil d'ami. » recommandes-tu aux deux autres avant d'appliquer toi-même. Imaginez une piscine municipale dans laquelle on aurait mis non seulement des fauteuils et des canapés flottants, mais aussi une kyrielle de coussins en tout genre ; vous obtenez à peu près le lieu que tu explores actuellement. Il n'est - étrangement - pas si difficile de marcher dessus pour peu qu'on fasse attention.

Et pour une fois, tu évites de jouer le mariole. Ce qui est plutôt rare.

Tu t'affales sur le plus grand canapé, qui flotte en milieu, de façon tout à fait solennelle. Pour toi, c'est devenu normal, tout ce qui se trouve autour. Tu as du mal à visualiser ce que donnait, avant, une maison des plus ordinaires. Ou même à quoi pouvait bien ressembler la tienne, tandis que les deux autres personnes présentes dans la pièce doivent encore désirer ardemment de retrouver la leur. Tu as toujours fui pour éviter ce manque, alors tu ne peux sans doute pas comprendre..

Mais si tu es là, c'est pour que Keito ne fasse pas la même chose. Croire éternellement que tout n'est qu'un rêve, c'est juste reporter la douleur à plus tard et attendre naïvement de s'en prendre plein la poire. Testé et approuvé par Eelis à de nombreuses reprises.

« Bon, je crois qu'on sera plus tranquille ici ! ♫ »

On est jamais tranquille nulle part. Mais c'est sans doute plus "confortable" qu'à l'entrée, penses-tu sans réelle conviction. Il est temps d'entamer un peu la mie de la brioche. Ou plutôt la moelle épinière du cochon. C'est pas important.

« Je regrette de ne pas avoir pris à manger à l'opéra.. - tu regardes Keito dans les yeux - Vous n'avez pas faim, j'espère ? »

« Disons que ça risque d'être long. »




Résumé : Eelis arrive, suivi par Keito et Eelis, dans cette salle. Il conseille à tout le monde de faire attention en entrant, s'asseoit et entame une conversation.



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
Invité
Mer 12 Mar - 22:04
Une grande piscine. On trouve donc de grandes piscines dans cette base. Etrange. Enfin, c’est aussi étrange que le reste mais cela n’a aucune importance - surtout qu’il y aussi un opéra-.  Il y avait donc des coussins couleur rose guimauves, qui ne semblaient même pas mouillé. La piscine semblait belle, l’eau était claire. Enfin heureusement, mais je n’avais pas envie de m’y tremper.  Je ne savais pas où était l’autre homme-chat, mais je suivis tout de même le prénommé Eelis. Au pire, il devait bien nous suivre, n'est-ce pas ?

Mine de rien, on trouva vite une place parmi tous ses sofas. Je m’installai donc sur un canapé rouge, en face du barbu. Je ne savais pas trop quoi penser. C’est même presque trop loufoque, tout ça. Je suis donc assise sur une piscine. Et l’homme en face de moi mange… de la viande ? Ou quelque chose du genre. Enfin, après quelques temps, il entama la conversation.

▬ « Je regrette de ne pas avoir pris à manger à l'opéra… » Il me regarda fixement et me demanda si j’avais faim ou pas. Je fis un petit hochement de la tête pour dire non. LE fondant au chocolat amer que j’ai goûté m’a écœuré pour un moment d’ailleurs.
▬ «Disons que ça risque d'être long. »

Ça risque d’être long ? Mais pourquoi ? Je n’en savais rien. Je n’ai juste que quelques petites questions, qui pourrait faire marrer mes amis de l’assos’, sur ce rêve étrange. Alors quoi ? Pourquoi cela doit-il être long ? Je voulais lui dira cela, mais, néanmoins, je me retins. Je ne voulais pas lui faire peur et il est assez amical en plus.

▬ « Pourquoi cela risque d’être long ? Si c’est pour mes questions… J’aimerai juste savoir plusieurs choses. Je n’y comprends rien. Et vous, vous semblez vous y connaître... Non ?
Anonymous
Invité
Invité
Mar 25 Mar - 16:23
Harassé, Liam avait fini par se mettre en mode pilote automatique. Et suivre Eelis. Sans un mot. Sans un regard. Sans rien. Il relevait juste la tête de temps en temps, pour ne pas rater un embranchement, pour avoir toujours le dos du blond dans son champ de vision. Le reste du temps, c’était le vide ou ses pieds. Liam avait atteint ses limites. Plus d’adrénaline dans les veines, plus d’énergie. Son nouveau corps était plus athlétique, et il avait pu repousser plusieurs fois les vagues de nausées, mais toute lutte avait une fin. Et ce n’était pas parce qu’il faisait tout pour faire croire le contraire que ça n’arriverait pas. Il le savait.

Avant, quand il traversait ce monde d’un bout à l’autre, il finissait toujours par s’écrouler dans un coin, quand son corps le lâchait. Quand cet endroit ridicule décidait de lui rendre ses sensations humaines. C’était aussi irritant que rassurant. Sentir qu’on était encore humain, après tout. Mais là, Liam n’y pensait pas. Il ne pensait juste rien. Il enchaînait les pas, les uns après les autres. Il ne releva pas la tête quand ils entrèrent dans le salon plein d’eau (comme il n’avait pas commenté la présence de Keito ou de son apparence, si semblable). Ses pieds se contentèrent d’avancer. De naviguer paisiblement entre les coussins, avec le peu d’élégance qui lui restait. Eelis choisit un canapé, et la demoiselle fit de même, juste en face.

Liam se laissa tomber aux côtés du blond sans un mot. Il n’entendait rien de leur conversation. Pourtant, son ouïe n’avait jamais été aussi excellente. Tout cela ne l’atteignait juste plus.

Il ne voulait que dormir.

Liam bâilla vaguement, et se pelotonna dans son coin. L’une de ses mains s’égara vers Eelis et ses doigts agrippèrent fermement un morceau de tissu. Si l’obscure partie de son cerveau qui avait ordonné ce geste pouvait parler, probablement qu’elle affirmerait que c’était pour être sûr d’avoir, littéralement, la main sur le blond. Pour être sûr qu’il reste là, et ne parte pas de nouveau vadrouiller à droite à gauche. Plus simple pour le surveiller. Mais, en réalité, il aurait surtout tout nié en bloc. Comme le fait que, au milieu de son sommeil, il se serait pelotonné contre la source de chaleur la plus proche. Et qu’il aurait peut-être laissé échapper un petit ronronnement.

Ridicule.


Spoiler:
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3158
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Mar 25 Mar - 21:01
« Pourquoi cela risque d’être long ? Si c’est pour mes questions… J’aimerais juste savoir plusieurs choses. Je n’y comprends rien. Et vous, vous semblez vous y connaître... Non ? »

Ah, l'ignorance. Tu aimerais faire comme Liam, et lui balancer directement tout ce qu'il y a à savoir : on est dans un monde on ne peut plus réel, on risque tous de crever et personne ne sait pourquoi. Il y a un voix flippante qui annonce sans arrêt notre mort imminente, aussi, et des tas d'objets qui sont bien déterminer à nous faire la peau. Sans oublier les bourrasques de vent qui cassent tout sur leur chemin, bien sûr, pour pimenter un peu les choses et pas se lasser, entre deux péripéties.
Mais ça ne fait qu'inciter à courir encore plus vite. Qui aurait envie de s'en rendre compte ?

« Parce que même les plus anciens ne comprennent rien. Alors si tu veux savoir, ça risque de prendre un bon bout de temps !» réponds-tu simplement en joignant tes deux mains derrière la tête, tout en te penchant légèrement en arrière. « Mais si tu as des questions, je t'écoute. »

À ce moment-même, tu sens quelque chose de lourd contre ton torse. Un chat assez familier. Ça ne ressemble pas à Eelis d'être aussi sérieux, hein, penses-tu en le voyant s'installer en toute tranquillité. Il ne dit pas les choses sans passer par de calamiteux détours, il prendra le long chemin au milieu des ronces plutôt que de courir dans le champ de mine. Mais pour un instant, un instant seulement, tu es redevenu le type qui a tout perdu dans l'autre monde, celui qui ne veut plus savoir son propre nom.

Tu jettes un regard bienveillant à Liam. C'est la première fois que tu le vois dormir, surtout de si près. Même lui, il a l'air insouciant, pour une fois. Pourquoi faut-il qu'on pose les vérités sur la table maintenant ? Ne pouvait-on pas attendre jusqu'au lendemain ? Conscience morale oblige, il serait malvenu de piquer un somme maintenant.


Résumé:



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
Invité
Mer 26 Mar - 15:19
Même… Même les anciens ne comprennent rien ? C’est-à-dire que monsieur le blond devant moi ne sait rien ? Ça n’a aucun sens, n’est-ce pas ? Hein ? Car si je ne peux pas sortir d’ici, je vais non seulement rater une opportunité d’avoir enfin un bon travail mais aussi risquer de ne jamais revoir un concert en live comme je les aime… Enfin, je me fait vraiment des idées : un monde avec un ciel multicolore, des licornes, des arbres roses et un fondant au chocolat en guise de matelas, ça n’existe pas. Ce n’est pas rationnel. Point barre. Mais n’empêche, tout cela me rendait perplexe : alors, si personne ne sait, comment on peut sortir ? C’est… Une très mauvaises question, car je peux moi-même y répondre : ce monde n’existe pas réellement, c’est juste un rêve, rien de plus. Il n’y a pas d’autre solution possible. Mais j’avais beau résister, je sentais les sueurs froides couler délicatement sur mon visage J’avais beau me dire tout le temps « ce n’est pas possible, bien entendu », je pensais l’inverse. Sans le vouloir.

« Ça ne sert à rien de vous poser des questions, si même les anciens ne peuvent pas y répondre, pas vrai ? »
C’est marrant, mon regard croisa le sien, mais rien n’en sortait. Je ne savais pas quoi penser Et en plus, je crois que le chat, enfin le chat-humain à côté me faisait penser presque à moi. Enfin ma forme actuelle, sauf que lui il est… Crevé. Littéralement. Malgré tout, j’avais tellement de questions qui s’entre cognait dans ma tête que je laissai tomber le pitit chat et repris la discussion avec Eelis.

« Mais… Pourquoi n’y a rien ? Enfin, je veux dire, à part cette base et… Sa barrière rose, pourquoi il y a des sortes de plaines ? Et aussi, pourquoi je me suis réveillé sur un fondant au chocolat ? Ca n’a pas vraiment de sens… »

Je le regardais ferme. Il connaissait surement plus de choses qu’il ne le faisait croire. Bon, par rapport au fondant, s’il ne le savait pas, se serait compréhensible, car il n’y avait que moi à cet instant précis. Mon visage devait surement être crispé. J’avais peur de la réponse.


Dernière édition par Keito Kawayori le Mer 26 Mar - 19:25, édité 3 fois
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3158
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Mer 26 Mar - 18:49

Keito semble troublée. C'est triste à dire, mais elle aura été cent fois moins longue à la détente que toi ; des jours, combien t'en aura-t-il fallu pour comprendre ?

« Ça ne sert à rien de vous poser des questions, si même les anciens ne peuvent pas y répondre, pas vrai ? »

Dit comme ça, il est clair que cela semble relativement limpide. Et même relativement con. Tu allais l'admettre d'un hochement de tête, jusqu'à ce qu'une phrase émerge, comme une voiture arrive au croisement, et gagne douloureusement le chemin de ta conversation actuelle. Une phrase qui porte ta voix, mais que tu n'aurais jamais pensé dire.

« C'est justement parce qu'on ignore que l'on ne connaît pas les réponses… qu'il faut en prendre conscience. » murmures-tu ainsi dans ta propre barbe.

Eelis, tu es stupéfait. Surpris, étonné, épouvanté même d'avoir dit une chose aussi peu stupide et de savoir qu'il s'agit d'une références à Socrate. Heureusement que tu ignores tout de même qui peut bien être cet homme et que personne n'a rien entendu, il n'est pas encore temps de briser totalement les masques, pas encore temps de poser d'autres questions que celles auxquelles tu dois présentement répondre.

« Mais… Pourquoi n’y a rien ? Enfin, je veux dire, à part cette base et… Sa barrière rose, pourquoi il y a des sortes de plaines ? Et aussi, pourquoi je me suis réveillé sur un fondant au chocolat ? Ca n’a pas vraiment de sens… »

« Pour faire simple, je crois que tout le monde s'est réveillé dans un endroit bizarre et a cru que c'était un rêve. Jusqu'à ce que je me fasse attaquer et prendre une jambe par un poulpe géant sur la place d'une ville géante loin d'ici, j'y croyais aussi. Mais quand on voit une gamine crever sous ses yeux et ne pas se relever, on se pose des questions. »

La place. Ces gens, ce bruit, cette effervescence. Comment ne pas oublier le moment ou tout a semblé basculé ? Et Mo, bordel, Mo qu'il avait fallu promener dans le tunnel et enterrer avec ce qu'on pouvait. Mo dont on ne verrait plus les larmes ni le sourires, Mo qui jouait avec Arvalis.

« Cet endroit s'étend beaucoup plus loin que ce bâtiment, avec des trucs beaucoup plus bizarres, j'ai pas mal joué les touristes. Tout du moins, jusqu'à ce que je retrouve ce type-là - tu pointes un doigt vers l'homme chat juste à côté, qui d'autre aurait-ce pu être ? - dans un lieu sorti de nulle part. Le Volesphëra. Y'avait des sources de jus d'orange, des télés écran plat et des nuages pour dormir, c'était parfait jusqu'à ce que ça s'envole et que ça gigote dans tous les sens. J'ai joué au pendu avec Dark Vador, puis on venait de monter les escaliers et… »

La mémoire des évènements de ce jour a en partie supplanté ceux de la veille, mais tu ne pourras sans doute jamais oublier ce passage-là.

« Et puis le Volesphëra a explosé dans le ciel. Boum !!! »
Tu ajoutes à cette dernière réplique l'éloignement de mains qui correspond à la situation.

« Je suis tombé, et il a fait tout noir dans les deux sens du terme. À mon réveil, une voiture volante m'a jeté dans la clôture et j'étais un canard. Il parait que c'était un peu plus sportif pour certains. »

Sinon Liam ne serait pas en train de pioncer juste à côté, sans même prendre la peine de faire un "shhhh" virulent ou d'aller se cacher quelque part.

« De tout ce que j'ai vu, le bâtiment où tu tu te trouves est de loin le moins dangereux. Il y a à manger, à boire, et surtout on est pas seul. Face à Elle, il ne suffit pas de dégainer un pistolet et de viser droit. Je ne sais absolument pas ce que c'est, mais c'est partout, ça nous parle, ça nous épie. Ici, personne ne lui a encore ouvert la porte. »

« Enfin, passons, je suis vieux. Je n'ai qu'une chose à te dire. Ce monde, je ne connais pas son nom, mais y'en a un qui se murmure tout bas… »
Tu ne l'as jamais dit ouvertement, tu n'as jamais demandé à qui que ce soit et n'as jamais vraiment mené l'enquête, mais maintenant que les morceaux se rassemblent entre eux et se liens, il y a bien un mot et un seul que les gens et les objets ont prononcé plusieurs fois.

« L'Esquisse. Mignon, hein ? »

Ayant enfin fini de parler, tu t'enfonces dans le dossier du canapé. Les deux partis doivent digérer la masse d'informations.




Résumé : Eelis raconte sa vie à Keito.



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
Invité
Mer 26 Mar - 19:27
L’homme marcha, calmement dans les couleurs étrangement vides et plus ou moins calmes. Ça l’apaisa et il en avait bien besoin. Il avait bien cru qu’il n’allait plus pouvoir se contrôlé, là bas, devant ce portail. Il se sentait bien trop en danger, trop oppresser par ces gens inconscient. Il déteste les gens comme ça, parce qu’ils ne se rendent pas compte du danger qui pèse sur eux. Du danger qu’ils font peser sur les autres !

Rien que d’y penser, cela l’agaça encore. Mais il ne fallait pas, alors les écouteurs toujours vissés sur les oreilles, il respira pour faire évacuer la tension, ne bougeant plus en plein milieu de ce couloir, fermant les yeux.

Les minutes passèrent et on pouvait voir que son expression était bien moins inquiétante que ce qu’il avait jusqu’à présent. Plus ou moins détendu, il vérifia l’état de la batterie de son MP3, seul moyen de survis pour les autres. Une sorte de compte à rebours, une fois à 0, il ne pouvait garantir la sécurité de la prochaine personne qui l’énerverait franchement. 51%. C’est peu, mais il a de quoi tenir 5 à 6 heures avec ça.

Se sentant capable de se contrôler seul, il éteignit le chant et enleva ses écouteurs pour les ranger avec l’appareil dans sa poche précieusement fermée. Puis il souffla avant de se remettre en route.

« […]On est pas seul. Face à Elle, il ne suffit pas de dégainer un pistolet et de viser droit. Je ne sais absolument pas ce que c'est, mais c'est partout, ça nous parle, ça nous épie. Ici, personne ne lui a encore ouvert la porte. »

Arrêt.
Une porte ouverte menant vers une sorte de piscine avec des canapés et coussins flottant.
3 personnes : L’abruti de blond, l’homme-chat à côté et la fille-chat en face.

Il n’était pas forcément ravi d’être tombé sur eux mais le sujet l’intercepta. Quoi « Elle » ? C’était ça qu’il ne se sentait pas tranquille, outre les objets ? De quoi parle-t-il ?

« Enfin, passons, je suis vieux. Je n'ai qu'une chose à te dire. Ce monde, je ne connais pas son nom, mais y'en a un qui se murmure tout bas… L’Esquisse. Mignon hein ? »

De ce monde.

Ni une ni deux il s'approcha des 3 personnes en sautant sur les coussins. Arrivé plus ou moins à leur hauteur, il regarda le vieux blond d’un air un petit peu menaçant, n'étant qu'une expression de surprise, debout comme un piquet sur un des coussins un peu plus gros.

« Vous pouvez répéter ça ? L’Esquisse ? Qui ça, Elle ?! »
Anonymous
Invité
Invité
Mar 1 Avr - 18:24
-… Hum, bonjour ! Je… Je crois qu’il parlait de ce monde. Et Elle… C’est d’une personne, non ? Eelis, tu… M’avais dit que c’était une sorte de voix, n’est-ce pas ? Héhéhé… !
Cette personne me faisait réellement peur. Ses yeux semblaient prets à nous tuer et sa façon… De dire est particulièrement, hum, comment dire… Effrayante ? Mystérieuse ? Un truc comme ça. J’avais écouté attentivement le barbe, même si je n’avais pas compris grand-chose. L’Esquisse… Elle… J’espère que l’on n’a pas « froissé ce monsieur », comme disait… Je ne sais plus qui, d’ailleurs, même si c’est plutôt surréaliste. M’enfin, ce monde est déjà pas très cohérent donc c’est quand même presque normal, mais ça fait aussi très trèèèès peur, qu’on se le dise clairement.

-D’ailleurs, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Keito, Keito Kawayori. Et vous... tu… Enfin, quel est ton… Raaah votre nom ? Et tu le connais, Eelis ?

Je déteste être gêné, faire des têtes forcées et, en plus, bégailler comme ca. J'ai l'air bien ridicule

HRP:
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3158
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Mer 2 Avr - 14:17
Hélas, pas le temps de digérer ou même de s'embellir la bouche avec un cure-dent pour faire jarter les impuretés. Un inconnu pas si inconnu que ça (puisqu'il a braillé pour ouvrir le portail tout à l'heure, ça n'a pas l'air d'être un rigolo) déboule juste à côté de vous en demandant de répéter la fin. La partie la plus absurde et la plus tirée par les cheveux.

« … Hum, bonjour ! Je… Je crois qu’il parlait de ce monde. Et Elle… C’est d’une personne, non ? Eelis, tu… M’avais dit que c’était une sorte de voix, n’est-ce pas ? Héhéhé… ! D’ailleurs, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Keito, Keito Kawayori. Et vous... tu… Enfin, quel est ton… Raaah votre nom ? Et tu le connais, Eelis ? » tente d'articuler Keito, vraisemblablement gênée.
Pour répondre silencieusement à sa question, tu hausses les épaules. Au portail, tu étais plus préoccupée par la petite grenouille que par les hommes qui stationnaient à l'entrée.
« Bonsoir ! Installe-toi, l'ami, plus on est de fous plus on rit ! Je crois que ce type est une jeune pousse, tout comme toi. Sinon il verrait de quoi je parle… »

Elle. Une personne. Une voix. Tu ne sais pas toi-même de quoi il s'agit, s'il s'agit de quelque chose. Mais puisqu'il faut en parler, tu jettes un regard discret à l'oeil qui vous éclaire. Quelqu'un ne s'en servirait-il pas pour vous espionner, à cet instant précis ? Les informer ne leur créera-t-il pas de dangers ? Il est trop tard pour faire marche arrière, et puis l'insouciance serait tout aussi dangereuse.

« L'Esquisse, comme Keito l'a dit, c'est le monde, ou plutôt on dirait que c'est le nom qui lui a été donné. Je l'ai entendu pour la première fois il y a longtemps (tu regardes Liam du coin de l'oeil) sans tout à fait capter.  »

Un sourire à peine dissimulé vient alors illuminer ta face beaucoup trop sérieuse, tandis que tu repenses à cette première rencontre humaine au lac. Les bulles, le chewing-gum, Yu-gi-oh, Pikachu… Quelle belle époque alors, où l'on pouvait se promener dehors les yeux fermés sans rien risquer ! Mais peu après cette douce plénitude était morte une première personne..

« Sinon, Elle avec un grand E.. Avant, elle lançait des énigmes dans une forêt - j'imagine que vous n'avez pas eu le plaisir d'y pique-niquer ? très chouette endroit pour le tourisme - et je lui ai demandé un café. Nous étions 3, je n'ai jamais vu la troisième sortir.. Sa voix est très sexy, sinon. »

Tu ne leur précises pas que tu n'as pas revu Minami non plus, quoi qu'elle ait réussi à sortir.

« Bref, après, quand on a fait la fête sur la place, Elle est venue nous dire qu'on ne sortirait jamais de l'Esquisse, qu'il fallait abandonner tout espoir. Il y a eut un gigantesque tourbillon, un mort, plein de blessés et un gros trou. »

Dans lequel Liam et toi vous êtes empressés de vous jeter.

« La troisième et dernière fois, c'était dans le Volesphëra, elle nous a dit qu'on allait tous mourir. La preuve qu'elle se trompait.. »

Enfin, vous avez quand même eu chaud, Dark Vador avait été particulièrement coriace.
Après ce passage narratif, ton visage est cette fois dénué de tout trait nostalgique.

« Je vous déconseille de La chercher, car en général, elle nous fait payer les frais de déplacement… si vous voyez ce que je veux dire. (pause pour faire semblant de réfléchir) Mais un jour, Elle reviendra, et il n'y aura rien à faire. »

Elle a surtout tendance à revenir là où les gens font la fête, et il se trouve que ce bâtiment est bien placé. Plus on y pense, plus cet endroit devient une belle prison dorée…

« Dites, les jeunes.. qu'est-ce que vous allez faire ? »





Résumé : Eelis raconte encore sa vie après avoir accueilli Kahaüz, puis il demande à Kei et Kah ce qu'ils vont faire maintenant.
Désolée pour ces 2 derniers posts très "monologues", c'était histoire d'y aller tout d'un coup, maintenant je vais limiter les dialogues et faire plus d'interaction. ♥



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
Invité
Jeu 3 Avr - 19:48
« … Hum, bonjour ! Je… Je crois qu’il parlait de ce monde. Et Elle… C’est d’une personne, non ? Eelis, tu… M’avais dit que c’était une sorte de voix, n’est-ce pas ? Héhéhé… ! D’ailleurs, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Keito, Keito Kawayori. Et vous... tu… Enfin, quel est ton… Raaah votre nom ? Et tu le connais, Eelis ? »

L’homme tourna la tête vers la jeune d’un air las. Il s’en fichait de faire ami-ami avec des gens ou non du moment que ces derniers ne l’énervait pas. Visiblement, elle avait une expression qu’il connaissait. Qu’il avait déjà vu. Sur sa figure. A elle, sa défunte amie. Il ne sait toujours pas ce que c’est vraiment, elle lui avait expliqué que c’était de « l’embarras » mais il est incapable d’en savoir la signification.

«Bonsoir ! Installe-toi, l'ami, plus on est de fous plus on rit ! Je crois que ce type est une jeune pousse, tout comme toi. Sinon il verrait de quoi je parle… »

« L’ami » ? Le presque trentenaire décide de passer outre, s’il commence à s’agacer pour ça, il n’a pas fini. « Jeune pousse » ? Il déteste l’admettre mais c’était le cas. Il ne savait strictement rien de ce monde même s’il sentait que c’était dangereux. Ça par contre, il l’a bien compris même s’il n’a pas encore eu de discorde avec un objet. Il savait se faire tout petit lorsque la situation l’exigeait.

Le psychopathe s’installa sur le coussin en tailleur, après tout cela ne lui coutera pas grand-chose de s’asseoir. Ça peut même permettre à ce qu’il reste calme un peu plus longtemps. Il ferma les yeux et pris une grande respiration avant de les rouvrir.

« Kahaüz. » se contenta-t-il de répondre à la question de la jeune femme.

Une petite pause avant que le vieux ne se mettre à continuer son récit.

«L'Esquisse, comme Keito l'a dit, c'est le monde, ou plutôt on dirait que c'est le nom qui lui a été donné. Je l'ai entendu pour la première fois il y a longtemps sans tout à fait capter.  Sinon, Elle avec un grand E… Avant, elle lançait des énigmes dans une forêt - j'imagine que vous n'avez pas eu le plaisir d'y pique-niquer ? Très chouette endroit pour le tourisme - et je lui ai demandé un café. Nous étions 3, je n'ai jamais vu la troisième sortir... Sa voix est très sexy, sinon. »

Puis le blond raconta les autres fois où la mystérieuse voix apparu, à une fête sur la place – quelle place d’ailleurs ? – dans le Veaulèss… Voles-quelque chose. Qu’est-ce que c’était que ce truc ?

En tout cas, ses récits lui confirmait bien une chose : Ce monde était dangereux, bien plus dangereux que le milieu dans lequel il avait prit l’habitude de vivre. Chose qu’il ne pensait jamais rencontrer un jour. Parce que finalement, il se sentait bien mieux dans son monde à devoir y survivre tout les jours qu’ici où il ne sait même pas comment se débarrasser des choses qui l’attaqueront.

« Je vous déconseille de La chercher, car en général, elle nous fait payer les frais de déplacement… si vous voyez ce que je veux dire… Dit-il avant de marquer une petite pause pour enchaîner, mais un jour, Elle reviendra, et il n'y aura rien à faire. »

Ses dents grincèrent. Il n’aime pas cette idée, il n’aime pas cette idée, il n’aime définitivement pas cette idée ! Il déteste être celui traqué or là, c’était clairement le cas. Qu’une chose abstraite comme ça pouvant faire ce qu’elle voudrait de lui, il exècre ça.

Mais il l’avait ressenti déjà de par l’hostilité des objets. Il ne pensait juste pas que c’était à ce point. Il y a eu des morts, du sang ! Sans que se soit lui qui ait causé cela. Il sait que ce n’était pas le seul fou dangereux dans son monde, mais il avait l’avantage d’être respecté en tant que personne en voulant potentiellement à la vie des autres.

Du sang. Son expression faciale se crispa. Calme. Respire. Cela veut dire qu’il y en aura, un jour où l’autre parce que cette Voix en aura décidé ainsi. Cet endroit, cette base est dangereuse. Autant pour lui que pour les autres auprès de lui. Parce qu’il est angoissé et qu’il sait que la moindre goutte de ce liquide rouge pourrait lui faire perdre la raison, quand bien même ce n’était pas ce qu’il avait prévu.

Ici, il se sentait oppressé. Il avait l’impression que quelqu’un ou quelque chose pouvait lui faire perdre la raison sans que se soit lui qui l’ait un minimum décidé.

« Dites, les jeunes... qu'est-ce que vous allez faire ? »

Ce qu’il va faire ? Bonne question. Il ne sait pas. Faire quelque chose ? Il devait se défouler. Pour son bien, pour leur bien et pour éviter d’user la batterie de son MP3. Il en aura besoin en cas de crise plus importante. Ou dormir, parce que voir ce demi-chat dormir depuis tout à l’heure lui fait penser que même s’il n’a pas l’impression que ça fait des lustres qu’il n’a pas dormi, il reste fatigué.

« Je ne sais pas. » Annonça-t-il finalement d’une voix monotone.

Il n’aimait pas ça non plus. Mais là, il devait bien l’avouer que dans l’absolu, il ne sait pas du tout ce qu’il allait faire. Il est perdu dans un monde qu’il ne connaît pas, dont les règles ont l’air bien angoissantes, dont la mort peut s’y glisser n’importe quand et donc où son esprit peut se vider d’une minute à l’autre.




Résumé : Kahaüz donna son nom aux personnes présentes après s'être assis sur un coussin plus gros que les autres. Il écouta calmement Eelis sans trop bronché puis lui répondit qu'il ne savait pas ce qu'il allait faire à présent.
Anonymous
Invité
Invité
Sam 12 Avr - 15:39
[color:3746=##2eff1c]« Dites, les jeunes.. qu'est-ce que vous allez faire ? »

Très bonne question. Il y eu un moment sans aucune parole, surtout que cela faisait bizarre avec toutes les phrases, aussi glauques soient-elles, qu’avait dit Eelis. Au début, je pensais qu’il rigolais -surtout que ça avait l’air d’être ironique - mais quand il a commencé à parler de la disparition, et son changement de ton alla avec, on comprenait bien qu’il ne plaisantait pas. Argh. L’air devint presque palpable et personne ne semblait vouloir dire un mot. Le seul qui semblait insouciant, c’était l’autre chat, Liam parait-il, qui ronflait presque trop fort. Malgré tout, Quahahuz, ou un truc dans ce genre, finit par lâcher un « je ne sais pas ». Très persuasif.
Je réfléchissais toujours, puis un truc insensé sorti de ma bouche. Lalala, gaffeuse, comme toujours.

« - C’est con, on dirait qu’on peut pas avoir de boulot ici… Ça va être chaud. J’espère au moins que vous, vous avez des buts dans la vie. »

Cette remarque est, disons-le, totalement déplacé… Surtout que Kaahuse me fait toujours… Un peu peur. Oui, sauf que le seul problèe c’est que le blanc qui vint après n’arrangea pas les choses. Je n’osais plus rien dire et j’étais embarrassée, encore une fois. Comme d’habitude, en fin de compte.

Résumé : Après avoir écouter Eelis, Keito fait une belle gaffe et ne répond, à la fin, pas du tout à la question.

Spoiler:
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3158
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Jeu 17 Avr - 20:07
Pardon c'est je crois le RP le plus naze de toute ma vie... bwaah, désolée d'élapser ainsi la conversation, je voyais pas vraiment sur quoi embrayer vu qu'eelis est une vraie plante verte pour le coup

Résumé : Eelis répond plus ou moins et suggère aux autres d'aller manger avant qu'il ne soit trop tard.




« J'espère que vous, au moins, vous avez des buts dans la vie. »

Tu ne sais pas si tu dois lui formuler une réponse toute prête et fausse, lui inventer des buts fastidieux et dégoulinants d'espoir, ou s'il te faut avouer la vérité. S'il te faut baisser la tête, dévier les regards, et rétorquer que ce serait une chose trop belle que d'avoir un objectif. Comment s'imaginer le bout de la route, quand on sait que celle-ci n'est qu'une infinie sinusoïde ? Quand chaque projet est bouleversé en un coup de vent..

Tu optes finalement pour le changement de sujet.
« Avec un peu de chance, il existe une sortie pas loin d'ici.. Vous croyez qu'on est dans un monde magique parallèle ? En tout cas, c'est sûr qu'on est pas dans un jeu vidéo, ce type-là ne sait pas se servir d'une manette correctement.. »

Et toi non plus, c'est clair, mais les absents ont toujours tort.

Alors que tu allais embrayer sur une nouvelle réplique ingénieusement stupide, tu commences à bâiller. Tu sens que tu ne vas pas pouvoir continuer à leur taper la conversation plus longtemps ; tu ne saurais de toute façon pas quoi leur dire, autant à Kahaüz qu'à Keito, et tu préfères ne pas leur donner l'opportunité de réveiller Liam ou d'assister à son réveil. Il vaut mieux les laisser y réfléchir dans leur coin.

« Au fait, je crois qu'il y a toujours le banquet à l'opéra, vous feriez mieux de manger avant d'aller dormir. Le voyage a été long, non ? »



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
Invité
Jeu 17 Avr - 21:53
Finalement, la jeune femme posa une colle au vieux blond. Cela soutira un rictus à l’homme, jusque là il avait l’impression d’être devenu un ignorant, mais finalement même ceux qui semblent en savoir plus sur ce monde n’a aucun but. Mais la micro expression s’évanouie bien vite.

Il avait compris que dans un monde tel que celui-ci, avoir quelque chose comme un but était complètement vain. Après tout, d’après les dires de cet « Eelis », cette « Voix » pouvait apparaître d’une minute à l’autre pour bouleverser le moment présent sans que personne ne puisse s’y attendre.

L’homme n’était même pas certain que même un but personnel tel que le sien, il puisse l’atteindre ici. Après tout même dans l’autre monde, ce n’était même pas certain.

« Avec un peu de chance, il existe une sortie pas loin d'ici... Vous croyez qu'on est dans un monde magique parallèle ? En tout cas, c'est sûr qu'on est pas dans un jeu vidéo, ce type-là ne sait pas se servir d'une manette correctement… »

Un monde magique parallèle ? Ces termes lui paraissaient bien trop mielleux pour un lieu où ils risqueraient autant leurs vies, mais en même temps, il ne voyait pas vraiment d’autres mots.

« Au fait, je crois qu'il y a toujours le banquet à l'opéra, vous feriez mieux de manger avant d'aller dormir. Le voyage a été long, non ? »

Un banquet. L’homme déteste ce genre de mondanité même si au vu de l’état des personnes en face de lui, cela l’étonnerait que se soit aussi puant d’hypocrisie. Mais il n’en avait pas envie. Il n’était pas prêt à revoir d’autres personnes, d’autant plus si elles ont des réactions aussi atypique que ce que ce vieux peu avoir par moment. Mais de repos, ça oui, il en avait besoin. L’homme soupira avant de se relever de son coussin.

« Prisonniers d’un jeu vidéo, d’un hôpital, d’une salle d’expérimentation ou que sais-je encore, je m’en fiche. On doit pouvoir en sortir. »

Pour sa sécurité mais surtout pour la leur. L’homme est calme pour le moment mais il ne sait pas pendant combien de temps encore. Ce monde est dangereux. Ce monde lui promet du sang. Cela l’excite autant que de frémir. Il devait garder la tête froide. Il devait aller se reposer.

« Mais effectivement, avant ça, je vais aller me reposer. Que personne ne me suive. »

Ou il ne sait pas ce qu’il adviendra de celle-ci.
L’homme quitta la pièce après avoir salué d’un signe de tête respectueux l’assemblée.
Anonymous
Invité
Invité
Mer 23 Avr - 17:29
Résumé:

Personne n’avait répondu à ma question. J’avais laissé un beau blanc mais ce n’est pas si grave donc… Eelis avait préféré fuir la conversation plutôt que de dire quelque chose concrètement. Il a donc changé de sujet et en est revenu au « Monde » d’ici. C’est-à-dire la conversation de départ que j’avais moi-même détourné le sujet au début donc… Bref. L’atmosphère était pesante et je ne fis pas vraiment attention. Un monde parallèle… Une sorte de jeu vidéo… Cela ne peut pas être réellement lucide, correcte. Si, d’après ce qu’il a dit, il a vu mourir des gens et qu’ils ne sont jamais revenu grâce à une auberge comme le fait les RPG virtuels ce qu’il dit n’a aucun sens. Il se contredit lui-même m’enfin… Il avait assis raison sur sa deuxième phrase : dormir. Il proposa aussi un banquet. S’il y a avait du chocolat je serais partante. De quoi me déstressée me ferait le plus grand bien.

« Prisonniers d’un jeu vidéo, d’un hôpital, d’une salle d’expérimentation ou que sais-je encore, je m’en fiche. On doit pouvoir en sortir. »

Il interpella mon attention, bien qu’il ne nous laisse pas le temps de répondre. Il allait se coucher, et il avait d’en avoir besoin… Cela expliquerait ses remarques qui font un peu peur à une fille comme moi. Enfin… Je n’y fis pas attention : il semblait d’accord sur le fait qu’il y ai forcément une sortie. Oui mais où ? Et pourquoi moi et tous les autres sommes enfermés ici ? On a rien fait de mal sauf peut-être le jour où j’ai donné un coup de poing de rage à ma meilleure amie - qui ne l’est plus d’ailleurs - en sixième ? Non, je suis sûr qu’il y a plein de malfaisants bien pire que moi sur Terre qui ont tué…

J’angoissais. En fin de compte, je n’avais plus faim, juste une forte envie de pleurer. Je cacha mon visage et alla me coucher. J’espère que mes oreilles ne me trahissaient pas. Il parait que les chats sont très expressifs quand ils le veulent. Hors je suis chat depuis trop peu de temps pour pouvoir contrôler mes sentiments.

« Bonne… Bonne nuit tout… *snif* Tout le monde… »

Je n'arrivais pas à dormir. Je me tournais et entraperçu Eelis en croisant son regard. Je me tourna pour ne pas qu'il puisse voir mon état.






« Elle, qui avait l’air si sûr d’elle, n’avait rien d’autre à faire que de pleurer la disparition presque officielle à ses yeux du monde qu’elle aimait. »
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum